Les différents régimes perte de poids
Laurianne Chignard • 21 décembre 2024
Les régimes amaigrissants en vogue : principes, mise en pratique et limites
De nombreux régimes amaigrissants attirent l’attention grâce à leurs promesses de perte de poids rapide. Cependant, ils reposent souvent sur des principes particuliers qui ne sont pas toujours adaptés à tout le monde. Passons en revue les régimes les plus populaires, leurs fondements, comment ils se pratiquent au quotidien, ainsi que leurs avantages et inconvénients.
Le régime cétogène (keto)
Principe :
Le régime cétogène repose sur une réduction drastique des glucides (5 à 10 % des apports caloriques) et une augmentation des apports en lipides (70 à 80 %), avec un apport modéré en protéines. En privant l'organisme de glucides, il entre en cétose, un état où il utilise les graisses comme principale source d'énergie.
Mise en pratique :
- Aliments autorisés : viandes, poissons gras, œufs, huiles, avocats, noix, graines, légumes pauvres en glucides (courgettes, épinards).
- Aliments interdits: pâtes, riz, pains, fruits sucrés, pommes de terre, produits sucrés, sodas, légumineuses.
- Exemple de menu:
- Petit-déjeuner : œufs au plat avec avocat.
- Déjeuner : saumon grillé avec une salade verte à l'huile d'olive.
- Dîner : steak de bœuf avec brocolis sautés au beurre.
Limites :
Ce régime peut entraîner des carences en vitamines et minéraux (du fait de la restriction des fruits et légumineuses), une fatigue initiale, des troubles digestifs et une monotonie alimentaire. Il est également déconseillé pour les personnes ayant des problèmes rénaux ou cardiaques.
Je peu accompagner mes patients dans ce régime, dans des cas spécifiques, sur une durée limitée et si il n'y aucune contre indication.
Le jeûne intermittent
Principe :
Le jeûne intermittent alterne des périodes de prise alimentaire et de jeûne. Les périodes de jeûne permettent au corps de puiser dans ses réserves de graisses.
Mise en pratique :
Il existe plusieurs formats de jeûne :
- 16/8: 16 heures de jeûne (souvent de 20h à midi) et une fenêtre de repas de 8 heures.
- 5:2 : manger normalement 5 jours par semaine et réduire l’apport calorique à 500-600 kcal les 2 autres jours.
- 24h: jeûner complètement pendant 24 heures, une ou deux fois par semaine.
Pendant les périodes de prise alimentaire, aucun aliment n’est interdit, mais privilégier des repas équilibrés est essentiel pour éviter les excès ou les carences.
- Exemple pour un 16/8 :
- Déjeuner : salade composée (poulet, légumes variés, huile d’olive) et un fruit.
- Collation : yaourt nature avec des amandes.
- Dîner : filet de poisson avec légumes vapeur.
Limites:
Le jeûne intermittent peut provoquer des fringales, des sautes d’humeur, ou des troubles du sommeil. Il n’est pas conseillé aux femmes enceintes, aux adolescents ou aux personnes souffrant de diabète ou de troubles alimentaires.
Je ne propose pas ce type d'alimentation spontanément à mes patients. Nous pouvons travailler dessus ensemble si vous jugez que cette méthode est bonne pour vous afin d'en limiter les effets négatifs, mais la demande viendra de vous ;)
Le régime végétalien (vegan)
Principe :
Le régime végétalien exclut tous les produits d’origine animale (viandes, poissons, œufs, produits laitiers, miel). Son objectif peut être éthique, environnemental ou lié à la santé. En perte de poids, son efficacité repose sur la réduction des graisses animales et des calories.
Mise en pratique:
- Aliments autorisés: légumes, fruits, légumineuses, céréales complètes, tofu, oléagineux, huiles végétales.
- Aliments interdits: tout aliment d’origine animale.
- Exemple de menu :
- Petit-déjeuner : smoothie au lait d’amande, banane, et flocons d’avoine.
- Déjeuner : curry de lentilles aux épinards, riz complet.
- Dîner : tofu mariné avec légumes sautés et quinoa.
Limites :
Sans une planification rigoureuse, ce régime peut entraîner des carences en vitamine B12, fer, zinc, calcium et oméga-3. Il nécessite souvent de cuisiner soi-même et peut être contraignant pour les débutants.
Ce régime dois être choisi par conviction, mais pas pour prendre de poids. Le rôle du diététicien sera de prévenir les carences et limiter les variations de poids non souhaitées
Le régime paléo
Principe :
Inspiré de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs, le régime paléo élimine les aliments transformés et privilégie les aliments naturels riches en nutriments.
Mise en pratique :
- Aliments autorisés: viandes maigres, poissons, œufs, fruits, légumes, noix, graines, huiles non raffinées.
- Aliments interdits : céréales, légumineuses, produits laitiers, aliments transformés, sucres raffinés.
- Exemple de menu :
- Petit-déjeuner : œufs brouillés avec avocat et baies fraîches.
- Déjeuner : poulet grillé avec une salade composée et une vinaigrette maison.
- Dîner : filet de poisson avec patate douce rôtie et légumes vapeur.
Limites :
Ce régime peut être difficile à suivre en raison de l’exclusion de groupes alimentaires importants comme les céréales et les produits laitiers. Il peut également être coûteux, surtout si l’on privilégie des aliments bio ou locaux.
Le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension)
Principe :
Ce régime est conçu pour réduire l’hypertension artérielle et favoriser une alimentation équilibrée, faible en sel et en graisses saturées. Il est souvent utilisé pour perdre du poids en douceur.
Mise en pratique :
- Aliments autorisés : fruits, légumes, céréales complètes, produits laitiers faibles en gras, viandes maigres, noix et graines.
- Aliments à limiter : sel, sucreries, graisses saturées, aliments transformés.
- Exemple de menu :
- Petit-déjeuner : yaourt nature avec des fruits frais et des noix.
- Déjeuner : salade de quinoa, légumes grillés et filet de poulet.
- Dîner : poisson vapeur avec légumes variés et riz complet.
Limites :
Ce régime demande une certaine rigueur pour limiter le sel et les graisses saturées. Bien qu’il soit moins restrictif que les autres, il peut nécessiter du temps pour s’adapter aux nouvelles habitudes alimentaires.
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Pourquoi consulter une diététicienne nutritionniste ?
Les régimes à la mode, bien qu'efficaces à court terme, ne sont pas toujours les plus adaptés à long terme. Ils peuvent causer des carences, des troubles alimentaires, des reprise de poids ou simplement être difficiles à maintenir. C’est là qu’intervient la consultation avec une diététicienne nutritionniste.
1. Une approche santé avant tout
Contrairement à un régime strict imposé, une diététicienne propose une approche centrée sur la santé. Elle vous guidera vers une alimentation équilibrée, diversifiée et adaptée à vos besoins spécifiques. Plutôt que de vous imposer un régime restrictif, elle vous aidera à intégrer des habitudes alimentaires durables et bénéfiques pour votre santé globale.
2. Un suivi personnalisé
La principale force d’une consultation diététique réside dans le fait que chaque plan alimentaire est totalement personnalisé. En prenant en compte vos habitudes de vie, vos préférences alimentaires, vos allergies éventuelles, ainsi que vos objectifs de poids et de santé, une diététicienne crée un plan adapté à vous. C’est une approche qui prend en compte votre corps, vos antécédents médicaux et votre mode de vie, contrairement aux régimes génériques qui ne tiennent pas compte de ces aspects.
3. Une démarche bénéfique pour toute la famille
Une consultation avec une diététicienne nutritionniste peut également être bénéfique pour toute la famille. En vous apprenant à mieux gérer l'alimentation au quotidien, elle vous permet de partager des repas équilibrés et sains, favorisant ainsi la santé de tous les membres de votre foyer, y compris des enfants. En modifiant votre approche de l’alimentation, vous instaurez un modèle de bonnes habitudes qui profitera à long terme à toute la famille.
Le coût d’une consultation : un frein ou un investissement ?
Il est vrai que le coût des consultations diététiques peut être un frein pour certains. Cependant, il est important de comprendre que cet investissement peut s'avérer rentable sur le long terme. En effet, vous n'aurez pas besoin d'acheter des produits spécifiques (compléments alimentaires, aliments "spéciaux" ou autres produits de régime) comme c’est souvent le cas avec certains régimes populaires. Le but de la consultation avec une diététicienne est de vous enseigner à faire de bons choix alimentaires, à cuisiner de manière équilibrée et à rééquilibrer vos habitudes alimentaires sans avoir à acheter des produits coûteux.
Une consultation adaptée à votre budget
Le nombre de consultations n’est pas imposé et peut être adapté à vos besoins et à vos moyens. Certaines personnes n’ont besoin que de quelques séances pour démarrer, tandis que d'autres préféreront un suivi plus régulier. Une consultation peut durer entre 30 minutes et une 1h30, et de nombreuses diététiciennes offrent des forfaits qui permettent de réduire les coûts à long terme, personnellement je travail à la consultation unique ou sur abonnement.
Prise en charge par les mutuelles
De plus, de nombreuses mutuelles proposent désormais une prise en charge partielle ou totale des consultations diététiques. Il est donc important de se renseigner auprès de votre mutuelle pour savoir si cette option est disponible et quelle part des frais peut être remboursée.

L’été rime avec chaleur, terrasse... et glaces ! Pourtant, lorsqu’on est dans une démarche de perte de poids, il n’est pas rare de s’interroger : peut-on vraiment s’autoriser une glace sans compromettre ses efforts ? La réponse est oui, à condition de faire des choix éclairés et de respecter un cadre de consommation raisonnable. Glaces et perte de poids : ce qu’il faut garder en tête Une glace, qu’elle soit artisanale ou industrielle, reste un produit plaisir. Ce qui pose souvent souci, c’est la fréquence et la quantité. Une boule de glace de temps en temps ne fera jamais échec à une perte de poids. Mais une consommation régulière, surtout lorsqu’elle vient s’ajouter à des apports déjà suffisants, peut freiner la progression. La vigilance porte donc davantage sur la place que la glace prend dans la globalité de l’alimentation que sur le produit en lui-même. Glace, crème glacée, sorbet : quelles différences nutritionnelles ? Il existe de nombreuses variétés de glaces, mais deux grandes familles se distinguent : les crèmes glacées et les sorbets. La crème glacée est un mélange à base de lait, crème, parfois de jaune d’œuf, du sucre et divers arômes ou ingrédients gourmands. C’est cette base lactée qui la rend plus riche en lipides, donc plus calorique. Une portion de 100 grammes de crème glacée classique peut facilement contenir entre 180 et 250 kcal, notamment en présence de chocolat, caramel ou inclusions diverses. Le sorbet, lui, est composé essentiellement d’eau, de fruits et de sucre. Il est donc moins gras, mais reste sucré. Il apporte en moyenne 120 à 150 kcal pour 100 grammes. Son intérêt est aussi de contenir parfois une belle proportion de fruits, apportant vitamines et fibres en quantité modeste. Comment bien choisir une glace industrielle ? Quand vous choisissez une glace ou un sorbet en supermarché, prenez le temps de lire l’étiquette nutritionnelle. Voici quelques points à observer : La liste des ingrédients : plus elle est courte, mieux c’est. Évitez les glaces contenant des huiles hydrogénées, des colorants ou arômes artificiels en excès. La quantité de sucre : cherchez des produits qui restent en dessous de 20 grammes de sucres pour 100 grammes, même si cela reste rare. La teneur en fruits pour les sorbets : préférez ceux qui affichent au moins 35 à 45 % de fruits, gage d’un sorbet plus naturel et savoureux. Les matières grasses : pour les crèmes glacées, une teneur élevée en matières grasses saturées doit inviter à la modération. Les alternatives "allégées", souvent proposées, peuvent être moins caloriques mais parfois au prix d’ajouts d’édulcorants ou d’épaississants. Cela peut dépanner ponctuellement, mais elles ne doivent pas devenir la norme. Et pourquoi pas un sorbet maison ? Réaliser un sorbet maison est bien plus simple qu’il n’y paraît. Pas besoin d’investir dans une sorbetière onéreuse : un bon mixeur plongeant ou un robot classique suffit. Il vous suffit de mixer des fruits surgelés (banane, mangue, fruits rouges, ananas...), éventuellement avec un peu de jus de citron et un soupçon de miel ou de sirop d’agave si les fruits sont très acidulés. La texture obtenue est naturellement onctueuse et rafraîchissante. C’est une manière idéale de savourer un dessert glacé tout en profitant des fibres et micronutriments des fruits, avec une teneur en sucre maîtrisée. (pour les abonnés du cabinet : des recettes sont disponibles sur votre application) Quelle fréquence et dans quel cadre consommer une glace quand on surveille son poids ? Il est tout à fait possible d’intégrer une glace dans une démarche de perte de poids, à condition de ne pas la consommer en plus de son alimentation habituelle. Cela peut par exemple remplacer un dessert ou un goûter sucré. Il est aussi intéressant de privilégier la dégustation après un repas équilibré : la présence de fibres, de protéines et de matières grasses dans le repas ralentira l’absorption des sucres de la glace. En termes de fréquence, une à deux fois par semaine me semble raisonnable si l’on reste vigilant sur les portions. Une boule ou deux, soit environ 60 à 100 grammes, est une quantité suffisante pour se faire plaisir sans excès. Enfin, je vous encourage à savourer votre glace en pleine conscience : en la dégustant lentement, assis, et en appréciant les sensations procurées. Cela permet souvent de limiter la quantité consommée, tout en augmentant la satisfaction. En résumé Les glaces et sorbets n’ont pas à être bannis d’une alimentation équilibrée, même dans un objectif de perte de poids. L’essentiel est de choisir des produits de qualité, de surveiller les portions et de respecter un cadre de consommation adapté. Et pour encore plus de maîtrise et de plaisir, rien ne vaut le fait maison !

Je vous parle aujourd’hui de médecine fonctionnelle, un sujet qui me passionne autant qu’il m’interpelle. Cette approche, encore peu connue du grand public en France, prend pourtant une place croissante dans les pratiques de santé dites complémentaires. Mais que recouvre réellement cette notion, quels sont ses atouts, ses dérives… et surtout, quelle est ma position en tant que diététicienne nutritionniste ? La médecine fonctionnelle, qu’est-ce que c’est ? La médecine fonctionnelle se distingue de la médecine conventionnelle par sa volonté de chercher les causes profondes d’un trouble, plutôt que de se contenter de soulager un symptôme. Elle s’intéresse au fonctionnement global du corps humain, en mettant en lumière les interactions complexes entre les différents systèmes : digestif, hormonal, immunitaire, nerveux… Cette approche est précieuse dans les situations où les patients présentent des troubles bien réels alors que tous les examens médicaux reviennent « normaux ». Fatigue chronique, troubles digestifs, douleurs diffuses, troubles du sommeil ou de l’humeur… autant de signaux que le corps envoie, mais qui restent parfois sans réponse dans un parcours médical classique. Les forces de la médecine fonctionnelle : prévention et vision globale Ce que j’apprécie profondément dans cette approche, c’est cette capacité à ne pas réduire l’individu à une pathologie ou un organe. En médecine occidentale, chaque spécialiste reste souvent concentré sur son champ de compétences, parfois au point d’en oublier la personne dans sa globalité. Or, le corps humain est un système intégré où chaque fonction interagit avec les autres. En nutrition, nous savons depuis longtemps que chacun possède sa propre sensibilité, son propre seuil de tolérance, que ce soit face à un aliment, à un mode de vie ou même à une émotion. Un même excès ou une même carence n’aura pas les mêmes effets d’une personne à l’autre. Parfois, une caresse suffit à apaiser, là où ailleurs il faudrait un traitement. La médecine fonctionnelle s’inscrit dans cette compréhension des variabilités individuelles et dans une logique de prévention : comprendre ce qui, chez chacun, déséquilibre les systèmes avant que la maladie ne s’installe. Mais attention aux dérives... Malheureusement, comme souvent lorsqu’un cadre légal précis fait défaut, certains s’emparent de cette approche pour en faire un business avant tout, multipliant les bilans inutiles, les tests coûteux aux résultats parfois peu exploitables ou peu fiables, et surtout des prescriptions de compléments alimentaires en cascade, avec une promesse de « guérison » qui ne devrait jamais exister en dehors d’un cadre médical rigoureux. Cette dérive commerciale dessert une approche pourtant pertinente et empêche bien des personnes de lui accorder la confiance qu’elle mériterait. Ma position en tant que diététicienne nutritionniste Pour ma part, je reste une professionnelle de santé diplômée , soumise à un cadre réglementaire strict. Je ne suis pas médecin et ne prétends pas l’être. En revanche, mon métier me permet de comprendre le fonctionnement global du corps humain, les liens entre alimentation, digestion, inflammation, immunité, équilibre hormonal et bien d’autres encore. Je m’inspire donc de la médecine fonctionnelle , non pas pour remplacer un suivi médical, mais pour enrichir ma lecture de votre situation et affiner mes conseils. Cela me permet de : identifier des déséquilibres potentiels qui mériteraient d’être explorés par votre médecin, proposer une alimentation adaptée, qui soutient votre équilibre sans jamais céder aux promesses miracles, vous accompagner avec des conseils personnalisés, qui respectent vos besoins réels, vos préférences et votre rythme de vie. quand cela me semble nécessaire, je vous oriente vers des professionnels compétents : médecins, spécialistes, thérapeutes de confiance. Et bien sûr, je peux vous proposer l’usage de certains compléments alimentaires, mais toujours avec prudence, justesse et en transparence. Pour conclure La médecine fonctionnelle propose une vision du corps qui me correspond : une approche systémique, globale et respectueuse de la complexité humaine. Je regrette simplement que ce champ ne soit pas encore mieux encadré en France, pour éviter que les dérives commerciales ne viennent entacher sa crédibilité. Si vous aussi vous ressentez des troubles persistants, mal expliqués, et que vous souhaitez explorer des pistes nutritionnelles sérieuses et adaptées, je vous accueille avec plaisir au cabinet ou en téléconsultation . Réservez votre rendez-vous pour que nous explorions ensemble les clés de votre équilibre.

Vous avez peut-être déjà vécu cette situation : vos analyses de sang reviennent « dans les normes », mais vous continuez à vous sentir fatigué, à avoir du mal à perdre du poids, ou à vous plaindre de troubles de la concentration et de la mémoire. Il est alors légitime de se demander si ces « normes » reflètent réellement l’état de santé optimal. Pour comprendre cette différence entre normes biologiques et normes santé, prenons l’exemple de la thyroïde et plus précisément de l’hypothyroïdie subclinique. Les normes laboratoire : des seuils statistiques, pas des indicateurs de bien-être Les normes biologiques établies par les laboratoires reposent sur des moyennes statistiques issues des résultats de toutes les personnes analysées, qu’elles soient en bonne santé ou déjà porteuses de troubles. Par conséquent, ces seuils ne correspondent pas à une garantie de fonctionnement physiologique optimal, mais à une moyenne dans laquelle cohabitent les personnes en santé et celles qui ne le sont pas. Pour la TSH, qui reflète l’activité de la glande thyroïde , les normes de laboratoire se situent généralement entre 0,4 et 4 mUI/L. Tant que votre TSH reste dans cet intervalle, on vous considérera « dans la norme ». Pourtant, en santé fonctionnelle, on observe que de nombreuses personnes présentent des symptômes évocateurs d’hypothyroïdie alors que leur TSH est supérieure à 1,5 mUI/L. Fatigue, frilosité, prise de poids inexpliquée, ralentissement intellectuel ou chute de cheveux peuvent apparaître bien avant d’atteindre le seuil de 4 mUI/L fixé par les laboratoires. La santé fonctionnelle : une lecture plus préventive En santé fonctionnelle, la lecture des bilans biologiques est plus exigeante : l’objectif n’est pas simplement d’éviter la maladie, mais de préserver un fonctionnement optimal. Pour la TSH, la plupart des spécialistes en santé fonctionnelle estiment qu’un taux supérieur à 2 ou 2,5 mUI/L n’est plus optimal, surtout chez la femme en âge de procréer. Cela n’a rien d’anodin : plusieurs études ont en effet montré que, chez les femmes enceintes ou souhaitant concevoir, une TSH supérieure à 2,5 mUI/L est associée à un risque accru de fausse couche ou de complications obstétricales . Il est donc essentiel de considérer cette limite plus basse lorsqu’il s’agit de soutenir la fertilité ou de sécuriser le déroulement d’une grossesse. Hypothyroïdie subclinique : un déséquilibre silencieux mais réel L’hypothyroïdie subclinique correspond à une élévation légère de la TSH alors que les hormones thyroïdiennes libres (T3 et T4) restent dans la norme. Pourtant, ce déséquilibre peut suffire à engendrer des symptômes impactant la qualité de vie. Il s’agit alors d’un véritable signal d’alerte : votre thyroïde ne fonctionne plus aussi efficacement qu’elle le devrait. Ce n’est pas encore une maladie à proprement parler, mais cela traduit une fatigue de l’organe qui peut évoluer. Pourquoi est-ce important de faire la différence ? Être « dans la norme labo » ne signifie pas être en pleine santé. L’interprétation des résultats doit toujours être croisée avec votre symptomatologie, votre mode de vie, vos antécédents et vos projets personnels, notamment en matière de fertilité. Dans mon approche, je m’attache à cette lecture plus fine : une TSH légèrement élevée peut déjà être un frein à votre énergie, à votre confort de vie ou à votre désir de grossesse. Il existe alors des leviers nutritionnels, micronutritionnels et liés à l’hygiène de vie pour soutenir la thyroïde et prévenir une dégradation plus profonde. Si vous ressentez des symptômes persistants malgré des analyses « normales », n’hésitez pas à en parler : votre corps vous adresse des messages bien avant que la maladie ne soit déclarée. Mon rôle est de vous aider à les comprendre et à y répondre.

La maladie de Hashimoto, une forme d'hypothyroïdie d'origine auto-immune, est une affection dans laquelle le système immunitaire attaque la glande thyroïde. Cette perturbation entraîne souvent une baisse de la production d'hormones thyroïdiennes, provoquant des symptômes tels que la fatigue, la prise de poids, la dépression, et une sensibilité accrue au froid. Bien que des traitements médicaux existent, l'alimentation joue un rôle clé dans la gestion de cette pathologie. Voyons de plus près comment l'alimentation peut influencer cette maladie et en quoi elle peut potentiellement réduire les anticorps responsables de l'attaque de la thyroïde. Le lien entre Hashimoto et l'alimentation La maladie de Hashimoto étant une maladie auto-immune, le système immunitaire produit des anticorps qui attaquent la glande thyroïde. Si la cause exacte de cette réaction est encore mal comprise, il existe un lien entre certains facteurs environnementaux, dont l'alimentation, et l'aggravation de la maladie. Par exemple, certains aliments peuvent favoriser l'inflammation dans le corps ou interférer avec le fonctionnement normal de la glande thyroïde. Les aliments riches en antioxydants, en vitamines et minéraux comme le sélénium, le zinc et la vitamine D, peuvent jouer un rôle protecteur en réduisant l'inflammation et en soutenant la fonction thyroïdienne. L'optimisation de ces apports nutritionnels peut ainsi aider à améliorer les symptômes de Hashimoto et à moduler les réponses immunitaires de manière bénéfique. Hashimoto et les intolérances alimentaires Il est souvent observé que les personnes atteintes de la maladie de Hashimoto présentent un taux élevé d’intolérances alimentaires, notamment au gluten et aux produits laitiers. Bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore totalement élucidés, il semble que ces aliments puissent provoquer des réactions inflammatoires qui perturbent encore davantage le système immunitaire et accélèrent l'attaque de la thyroïde. Le gluten, en particulier, est un facteur de risque pour de nombreuses personnes atteintes de troubles auto-immuns. Il pourrait en effet exacerber la perméabilité intestinale, également appelée "syndrome de l'intestin perméable", ce qui permet à des toxines et des antigènes d'entrer dans la circulation sanguine et de déclencher une réponse immunitaire anormale. En supprimant certains aliments déclencheurs comme le gluten, on pourrait réduire cette inflammation et soulager les symptômes associés à la maladie de Hashimoto. Réduire les anticorps responsables de la maladie grâce à l'alimentation Bien que l'alimentation ne puisse pas guérir la maladie de Hashimoto, elle peut jouer un rôle central pour diminuer les anticorps dirigés contre la glande thyroïde. En optimisant les apports en nutriments spécifiques, il est possible de soutenir le système immunitaire et de limiter la production d'anticorps. Le sélénium, par exemple, est un minéral clé dans la gestion de la maladie de Hashimoto. Des études ont montré que des apports suffisants en sélénium pouvaient réduire les niveaux d'anticorps antithyroïdiens et améliorer les paramètres thyroïdiens. Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras et certaines huiles végétales, peuvent également avoir un effet anti-inflammatoire. De plus, une alimentation riche en fibres, provenant de fruits, légumes et légumineuses, favorise la santé intestinale, ce qui est essentiel pour réguler le système immunitaire. La complexité de chaque cas Il est essentiel de comprendre que la gestion de la maladie de Hashimoto par l'alimentation est une démarche individuelle et complexe. Chaque patient réagit différemment aux modifications alimentaires, et il n'existe pas de solution unique. Les besoins nutritionnels et les intolérances alimentaires varient en fonction de chaque personne, de son environnement et de son état de santé général. C’est pourquoi une prise en charge personnalisée est indispensable. En tant que diététicienne, je vous conseille vivement de consulter un professionnel de santé pour élaborer un plan alimentaire adapté à vos spécificités. L’évaluation des symptômes, des antécédents médicaux et des tests alimentaires (comme les tests d’intolérances ou d’allergies) est essentielle pour identifier les causes potentielles de l’inflammation et de l’aggravation de la maladie. En conclusion L'alimentation peut avoir un impact significatif sur la gestion de la maladie de Hashimoto. En optimisant les apports en nutriments clés, en réduisant l'inflammation et en éliminant les aliments potentiellement irritants, il est possible de réduire les anticorps responsables de la destruction de la glande thyroïde et d’améliorer la qualité de vie. Toutefois, chaque cas étant unique, une approche personnalisée est essentielle pour garantir des résultats optimaux. Si vous êtes concerné par cette maladie, n’hésitez pas à consulter pour explorer les options qui s’offrent à vous en matière d’alimentation et de prise en charge globale.

Il m’arrive souvent d’accueillir au cabinet des personnes qui me disent : « Je mange bien, je bouge plus, mais je ne perds pas de poids ». Ce constat est aussi frustrant que décourageant. Pourtant, cette situation n’est pas rare. Lorsqu’on a la sensation de faire « tout ce qu’il faut » mais que la balance ne suit pas, il est essentiel de prendre du recul et d’explorer différentes pistes. Car la perte de poids ne se résume pas à une simple addition de calories consommées et dépensées. Dans cet article, je vous propose de passer en revue les principales hypothèses qui peuvent expliquer ce blocage. Vous verrez qu’il existe de nombreux facteurs susceptibles d’influencer votre poids, même lorsque votre hygiène de vie semble bonne. Une hygiène de vie qui n’est peut-être pas aussi équilibrée qu’elle en a l’air Manger équilibré et bouger sont des bases indispensables, mais elles ne suffisent pas toujours. En réalité, d’autres piliers de la santé peuvent venir perturber les résultats escomptés. Le premier de ces piliers, c’est le repos. Un sommeil de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante perturbe les régulations hormonales, notamment celles qui contrôlent la faim et la satiété (ghréline et leptine). Il favorise aussi une augmentation du cortisol, l’hormone du stress, qui pousse l’organisme à stocker davantage. Justement, le stress chronique est un autre frein majeur. Il ne s’agit pas seulement de stress professionnel ou familial, mais aussi d’un stress métabolique que l’organisme peut subir en cas de pratique sportive trop intense sans récupération suffisante. Trop d’entraînements, pas assez de repos, et votre corps se défend en ralentissant la perte de masse grasse. Enfin, il faut également s’interroger sur d’éventuelles carences nutritionnelles. Un déficit en certaines vitamines, en minéraux ou en acides gras essentiels peut perturber le métabolisme énergétique. Par exemple, un manque de magnésium ou de fer peut affecter la qualité du sommeil, la gestion du stress et la récupération musculaire. Des émotions qui pèsent lourd Il est aussi important de ne pas négliger l’impact des émotions sur le poids. Manger par compensation émotionnelle, même avec des aliments considérés comme sains, peut déséquilibrer la balance énergétique. Les émotions peuvent également favoriser une inflammation de bas grade, qui elle-même perturbe la régulation pondérale. Je vous invite toujours à observer votre rapport à l’alimentation et à prendre du recul sur les situations dans lesquelles vous avez besoin de manger autrement que pour répondre à une faim physiologique. Et si ce n’était pas du gras ? Parfois, derrière une absence de perte de poids, se cache en réalité une prise de masse musculaire. Vous avez peut-être gagné en muscle en vous mettant à une activité physique plus régulière ou plus intense. Le muscle est plus dense que la graisse : il prend moins de place mais pèse davantage. C’est pourquoi la balance peut rester stable alors que votre silhouette change et que vos vêtements deviennent plus amples. Il est donc essentiel de ne pas se fier uniquement à son poids, mais aussi de mesurer d’autres indicateurs comme le tour de taille, la composition corporelle ou simplement la façon dont vous vous sentez dans votre corps. EN cabinet, nous réalisons des Bilans de masse corporelle régulièrement pour régler cette question Explorer les causes médicales Enfin, lorsque toutes les pistes hygiéno-diététiques ont été explorées et que le poids reste figé, il est nécessaire de considérer les causes médicales. Parmi les troubles fréquents, la thyroïde occupe une place de choix . Une hypothyroïdie, même discrète, peut ralentir le métabolisme et rendre la perte de poids plus difficile. Un bilan thyroïdien permet de lever le doute. Il est aussi important de penser à la résistance à l’insuline , une situation où les cellules deviennent moins sensibles à cette hormone régulatrice du sucre sanguin. Cela favorise le stockage des graisses, surtout au niveau abdominal. Chez les femmes, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK ) est une autre cause fréquente. Il s’accompagne souvent d’une prise de poids ou d’une difficulté à en perdre, en raison de déséquilibres hormonaux et d’une résistance à l’insuline. Le lipœdème reste encore trop méconnu, mais il mérite d’être évoqué. Il s’agit d’une pathologie chronique qui provoque une accumulation anormale de graisses au niveau des jambes et parfois des bras, souvent douloureuse et non réversible par le seul régime alimentaire. Enfin, d’autres pathologies ou traitements médicaux peuvent également perturber la régulation du poids. C’est pourquoi il est important de faire le point avec un professionnel de santé lorsque le poids reste bloqué malgré vos efforts. En résumé Si vous avez le sentiment de bien faire mais que votre poids reste un point de blocage, ne vous découragez pas. Prenez le temps d’évaluer l’ensemble de votre hygiène de vie, au-delà de la seule assiette et de l’activité physique. Observez votre sommeil, votre niveau de stress, votre récupération. Questionnez votre rapport aux émotions. Et si besoin, n’hésitez pas à consulter pour écarter des causes médicales sous-jacentes. Chaque situation est unique et mérite une approche globale et personnalisée. Je reste à votre disposition pour vous aider à faire le point et construire un accompagnement adapté à votre réalité.

Lorsque l’on entame une démarche nutritionnelle, il peut sembler surprenant que la diététicienne propose une prise de sang. Pourtant, les bilans biologiques peuvent s’avérer précieux pour comprendre certains blocages, affiner le diagnostic nutritionnel et personnaliser les conseils. Ils ne remplacent pas l’écoute, ni l’analyse de vos habitudes de vie, mais ils viennent compléter cette démarche de façon objective et concrète. Une photographie interne au début de la prise en charge Dès les premières consultations, une analyse sanguine peut me permettre d’identifier des éléments invisibles à l’œil nu : carences, déséquilibres métaboliques, inflammation chronique, troubles hormonaux… Autant de facteurs qui influencent votre comportement alimentaire, votre état de fatigue ou encore la capacité de votre corps à perdre du poids. Dans le cadre du surpoids ou de l’obésité, par exemple, certains marqueurs comme l’insulinémie, la glycémie à jeun, les triglycérides ou encore la CRP ultrasensible permettent de détecter une résistance à l’insuline ou un état inflammatoire chronique, souvent silencieux. Ces éléments conditionnent fortement l’efficacité du suivi nutritionnel. Mieux les connaître, c’est ajuster les recommandations dès le départ. Chez les femmes, les bilans hormonaux peuvent aussi apporter des informations essentielles, notamment en cas de suspicion de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), de troubles du cycle ou de difficultés à perdre du poids malgré une alimentation équilibrée. Il ne s’agit pas de se substituer au médecin ou au gynécologue, mais d’alerter si nécessaire sur des éléments qui méritent d’être explorés plus en détail. Je suis également attentive à l’équilibre de la thyroïde, souvent perturbé sans être diagnostiqué, en particulier chez les femmes. Une hypothyroïdie frustre peut générer de la fatigue, une prise de poids, un ralentissement digestif ou un état dépressif. Un dosage de la TSH, des hormones T3 et T4, et éventuellement des anticorps antithyroïdiens, peut orienter le diagnostic. Des analyses utiles aussi dans le suivi Les prises de sang ne sont pas réservées à la phase initiale du suivi. Elles peuvent également s’intégrer dans une démarche d’évaluation au fil du temps. Suivre l’évolution d’un bilan lipidique, d’un marqueur inflammatoire ou d’un statut en fer, par exemple, permet de mesurer les effets des changements alimentaires et d’ajuster les recommandations si besoin. Dans une approche globale de santé (qu’on peut rapprocher de la notion de vitalisme moderne), les bilans biologiques permettent également d’évaluer la qualité du terrain : équilibre acido-basique, statut en vitamine D, B12, zinc, magnésium, ou encore niveau de stress oxydatif. Ces paramètres ont un impact direct sur votre niveau d’énergie, votre immunité, votre sommeil ou votre digestion. Il ne s’agit pas de « tout doser » systématiquement, mais de cibler les analyses en fonction de vos symptômes, de votre historique médical et de vos objectifs. Et les tests d’intolérances alimentaires ? Parmi les demandes fréquentes figure la question des intolérances alimentaires. Certains laboratoires proposent des analyses sanguines fondées sur la détection d’anticorps de type IgG dirigés contre une large liste d’aliments. Il est essentiel de préciser que ces tests sont onéreux et que leurs résultats ne sont pas validés scientifiquement à ce jour. Les IgG ne traduisent pas une intolérance mais simplement une exposition normale du système immunitaire à un aliment. Les sociétés savantes ne recommandent pas ce type d’analyse dans la prise en charge des troubles digestifs. C’est pourquoi je ne propose pas spontanément ce type d’examen. Toutefois, si vous souhaitez les réaliser, je peux vous accompagner dans la démarche : choix du laboratoire, transmission de la demande à l’infirmier(ère) libéral(e), interprétation des résultats. Mais quoi qu’il en soit, une étude diététique reste indispensable pour comprendre et soulager vos symptômes, sans provoquer de carences ni engager des évictions alimentaires inutiles. Comment organiser ces analyses ? Lorsque des analyses sanguines me paraissent pertinentes, deux options sont possibles : Je peux rédiger un courrier à votre médecin traitant, lui expliquant les raisons de ma demande. C’est alors lui qui décide s’il souhaite ou non prescrire ces examens. Si l’ordonnance est délivrée par le médecin, les analyses peuvent être prises en charge par l’Assurance Maladie (selon les conditions habituelles de remboursement). Je peux également vous proposer une demande d’analyses, destinée à un laboratoire spécialisé en nutrition. Dans ce cas, le prélèvement est réalisé par un(e) infirmier(ère) libéral(e), puis les échantillons sont transmis au laboratoire. Les frais sont alors entièrement à votre charge , cette démarche ne relevant pas d’un acte médical remboursable. En résumé, les analyses biologiques peuvent être de véritables alliées dans votre parcours nutritionnel. Elles permettent d’objectiver certains troubles, de personnaliser l’accompagnement et d’en évaluer les effets dans le temps. Elles ne remplacent pas une écoute attentive et une analyse fine de votre quotidien, mais elles les complètent précieusement, à condition d’être utilisées avec discernement et dans une approche globale.

Vous avez déjà essayé de planifier vos repas pour la semaine, mais vous manquez d’idées, de temps ou de motivation ? Vous commencez, puis vous laissez tomber au bout de trois jours ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e. L’organisation des repas reste, pour beaucoup, une charge mentale importante… mais il existe des solutions simples, efficaces et durables. C’est justement ce que je vous propose de découvrir dans les nouveaux ateliers en petit groupe que je lance au cabinet. Un moment pour vous, avec une diététicienne à vos côtés Ces ateliers sont l’occasion de prendre du recul sur vos habitudes alimentaires, d’y voir plus clair, et de repartir avec des outils concrets. Pendant deux heures, nous allons revoir ensemble les principes d’un équilibre alimentaire adapté à votre quotidien, sans rigidité ni jugement. Puis, pas à pas, vous construirez une semaine de menus personnalisée, selon vos goûts, votre rythme de vie et vos contraintes. Le tout se fait dans une ambiance conviviale, en groupe restreint (4 personnes maximum), pour favoriser les échanges et permettre un accompagnement de qualité. Pourquoi participer à un atelier plutôt que de chercher des idées sur internet ? Parce que vous êtes unique, et qu’aucune grille de menus toute faite ne peut réellement vous correspondre à long terme. Parce que les conseils que vous trouverez en ligne sont souvent contradictoires, culpabilisants ou peu réalistes. Et surtout, parce qu’un atelier, c’est un cadre rassurant, un espace pour poser vos questions, partager vos difficultés et construire des solutions qui vous ressemblent, avec l’expertise d’une professionnelle formée en nutrition. Pour qui ? Comment s’inscrire ? Ces ateliers sont ouverts à tous, que vous soyez patient·e du cabinet ou non, avec ou sans suivi en cours. Les patients abonnés bénéficient d’un tarif préférentiel, mais tout le monde est bienvenu. 📍 Lieu : Cabinet DiétNantes – 95 boulevard de Doulon, Nantes 🕒 Durée : 2 heures 👥 Groupe limité à 4 personnes 📅 Dates & inscription : Consultez les prochaines sessions ici 🎟️ Code de réduction pour abonnés :disponible sur votre application (ou sur demande) Et après ? Vous repartirez avec une semaine de menus construite, des idées renouvelées, et surtout une méthode que vous pourrez réutiliser. C’est le point de départ vers une organisation plus sereine, plus souple, et mieux adaptée à votre réalité. N’hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre question. Et si vous connaissez quelqu’un que cela pourrait intéresser, pensez à partager l’info ! À très bientôt, Laurianne

L’été est souvent synonyme de musique, de convivialité, de plein air… et parfois aussi de tentations alimentaires à chaque coin de stand. Lorsque l’on est engagé dans une démarche de perte de poids, ces moments peuvent soulever de nombreuses questions : faut-il continuer à tout contrôler ? Peut-on faire des écarts sans tout « gâcher » ? Comment concilier plaisir et équilibre sans culpabiliser ? Je vous propose ici quelques repères pour traverser un festival (ou tout autre grand événement estival)avec sérénité, sans renoncer à vos objectifs… mais sans non plus vous priver de l’essentiel : vivre pleinement. Un moment de pause… bénéfique Dans une démarche de perte de poids, il peut être utile (et même nécessaire) de savoir mettre ponctuellement le cadre alimentaire en pause. Cela ne signifie pas « abandonner », mais au contraire faire preuve de flexibilité et d’adaptation. Un festival implique souvent de longues marches, une forte dépense énergétique, de la chaleur, des horaires décalés… et un contexte social intense. Le corps est mobilisé différemment, et il est parfaitement légitime que vos besoins alimentaires changent. Vouloir à tout prix rester dans un cadre strict risque d’aboutir à de la frustration, voire à une perte de plaisir ou d’énergie qui, au final, nuit au projet global. Bien manger sur place, c’est possible Il n’est pas rare de trouver aujourd’hui sur les festivals des stands variés, allant bien au-delà des éternels sandwichs-saucisses. En observant un peu les options proposées, on peut souvent repérer des alternatives intéressantes : plats végétariens, salades composées, wraps maison, bowls de fruits frais, yaourts ou fromages blancs au rayon frais… Je vous encourage à choisir en fonction de votre faim réelle, de votre appétit du moment et de vos envies. Ce n’est pas un problème de manger une part de pizza ou un burger, tant que vous y trouvez du plaisir et que cela s’inscrit dans une dynamique ponctuelle. Parfois, ce qui fait le plus de bien n’est pas ce qu’il y a dans l’assiette, mais le fait de le partager, de se sentir inclus, de relâcher la pression. L’important n’est pas la perfection d’un repas isolé, mais l’équilibre global sur la durée. Les boissons : un vrai point d’attention Les boissons peuvent représenter une part non négligeable des apports énergétiques, surtout si elles sont alcoolisées ou sucrées. Bien sûr, une bière fraîche ou un verre de rosé peut faire partie du plaisir du moment. Mais il est utile de garder en tête que ces boissons sont caloriques et n’apportent ni satiété ni éléments nutritifs essentiels. Cela dit, je ne prône pas l’interdiction stricte. Une consommation modérée, assumée, dans un contexte festif, n’aura pas d’impact majeur si elle reste occasionnelle. En revanche, je vous invite à veiller à votre hydratation réelle : l’eau reste la seule boisson indispensable, gratuite, disponible dans la plupart des festivals et sans calories. Alterner les verres d’eau et les boissons alcoolisées ou sucrées permet de mieux ressentir sa soif, d’éviter les coups de fatigue liés à la déshydratation et de mieux gérer sa consommation sur la journée. Une petite gourde réutilisable peut faire toute la différence, surtout sous la chaleur. Bouger, marcher, danser : votre corps travaille Je le rappelle souvent à mes patients : bouger, c’est aussi « manger autrement ». Les festivals impliquent souvent plusieurs kilomètres de marche par jour, du piétinement, de la danse, du transport de sacs… Autant d’activités qui, même si elles ne ressemblent pas à une séance de sport classique, mobilisent fortement l’organisme. Ces dépenses ne nécessitent pas forcément d’être « compensées » par plus de nourriture, mais elles justifient largement une certaine souplesse dans les apports. Si votre corps réclame un peu plus, ce n’est pas une faiblesse, c’est un besoin physiologique. L’écouter, c’est aussi avancer dans une démarche respectueuse et durable. Après le festival : reprendre sans culpabilité Une fois le festival terminé, il n’est pas utile de « réparer » ou de « rattraper » ce qui a été mangé. Il suffit de reprendre vos habitudes quotidiennes avec douceur. Le corps est parfaitement capable de retrouver son équilibre, à condition de ne pas enchaîner sur des restrictions ou des compensations excessives. La perte de poids durable n’est pas une course linéaire. Elle comprend des phases de progression, des pauses, parfois des plateaux… et c’est tout à fait normal. Ce sont justement ces pauses qui permettent souvent de consolider ce qui a été appris, de redémarrer avec plus d’énergie, et d’éviter la lassitude. Vous êtes en démarche de changement et vous avez envie de vivre votre été pleinement, sans renoncer à vos objectifs ? Je vous accompagne pour trouver un équilibre réaliste et personnalisé, qui respecte vos plaisirs comme vos besoins (mais d'ici là qui me rejoint pour un sandwich raclette au Hellfest sour 40° 🤪? )

L’été est enfin là, et avec lui les fortes chaleurs qui coupent souvent l’appétit… ou l’envie de cuisiner. Lorsque les températures grimpent, notre organisme cherche naturellement à se rafraîchir et à limiter les efforts digestifs. C’est donc le moment idéal pour alléger un peu l’assiette, sans renoncer pour autant à l’équilibre nutritionnel ni au plaisir de manger. Je vous propose dans cet article quelques pistes pour composer vos repas lorsqu’il fait chaud : des idées simples, rafraîchissantes, nourrissantes… et sans allumer le four ou les plaques de cuisson. Miser sur la fraîcheur et la simplicité En période de chaleur, notre corps dépense moins d’énergie pour maintenir sa température. Il est donc normal d’avoir besoin de repas un peu moins riches, tout en veillant à maintenir des apports suffisants en eau, vitamines, minéraux et protéines. J’invite souvent mes patients à structurer leurs repas autour d’aliments bruts, de saison, faciles à digérer et à assembler à froid. Le tout, en tenant compte de leur appétit du moment, qui peut être variable selon l’heure, l’activité physique ou le sommeil. Des idées de repas sans cuisson pour les journées chaudes Voici quelques associations que j’apprécie particulièrement, parce qu’elles sont à la fois équilibrées, faciles à préparer et très rafraîchissantes. En entrée ou en plat complet, les assiettes composées permettent de varier les textures et les goûts tout en couvrant les besoins nutritionnels. Par exemple, une base de crudités (concombre, tomates, carottes râpées, radis, courgettes crues finement tranchées) accompagnée de légumineuses (pois chiches, lentilles corail cuites à l’avance et conservées au frais), de fromage frais ou de morceaux de poisson fumé (truite, saumon, maquereau) peut suffire à composer un repas complet et digeste. Pour remplacer les féculents chauds, je recommande les salades de céréales : semoule, boulgour, quinoa ou pâtes refroidies s’associent très bien avec des herbes fraîches, des dés de légumes, un filet d’huile d’olive ou de citron. Cela permet d’apporter de l’énergie sans alourdir la digestion. En version plus rapide encore, les tartines sont une bonne alternative : du pain complet ou aux graines légèrement grillé, surmonté de fromage frais, d’un œuf dur, d’avocat, de sardines ou de légumes marinés permet d’assembler un repas équilibré sans cuisson supplémentaire. Enfin, pour le dîner, les soupes froides peuvent être intéressantes. Le gaspacho de tomates, la soupe de courgettes à la menthe ou un velouté de carottes au lait de coco se préparent à l’avance et se consomment glacés, souvent avec un effet coupe-faim bienvenu. Ne pas oublier l’hydratation Il est essentiel de rappeler que lorsqu’il fait chaud, les besoins en eau augmentent. On pense naturellement à boire de l’eau, mais certains aliments peuvent aussi contribuer à l’hydratation. C’est le cas des fruits riches en eau (pastèque, melon, pêches, fruits rouges), des concombres, des laitues ou encore des yaourts nature. Ils apportent non seulement des liquides, mais aussi des minéraux utiles comme le potassium ou le magnésium. Je conseille également de varier les plaisirs en préparant des eaux infusées (avec du citron, du basilic, de la menthe ou du gingembre frais) pour stimuler l’envie de boire sans ajouter de sucre inutile. L’alimentation estivale ne doit pas être monotone Beaucoup de personnes pensent que manger léger rime avec manger triste. C’est tout l’inverse. Les repas d’été sont l’occasion de redécouvrir des saveurs, de jouer sur les contrastes de température, de texture, de couleurs. Ce sont aussi des moments propices aux repas partagés, en terrasse ou en pique-nique, où la convivialité joue un rôle essentiel dans le plaisir alimentaire. Si vous ressentez le besoin de renouveler vos idées ou d’adapter vos repas à la saison, je peux vous accompagner dans cette transition, en tenant compte de votre rythme de vie, de vos habitudes et de vos contraintes. Envie de varier vos repas d’été sans prise de tête ? Je vous accompagne avec des idées simples, de saison, et adaptées à vos objectifs. N’hésitez pas à me contacter pour un suivi personnalisé. Souhaitez-vous que je vous propose une méta-description et des mots-clés pour cet article ? Je peux aussi vous créer une série de publications à partir de cet article pour vos réseaux sociaux, si besoin.

Avec le retour des beaux jours, la question revient chaque année, inlassablement : comment perdre rapidement du poids avant l’été ? Que ce soit pour se sentir mieux à la plage, porter des vêtements plus légers ou simplement se réconcilier avec son image, cette période déclenche souvent une forme d’urgence. On cherche des résultats visibles, parfois à tout prix. Pourtant, derrière cette envie pressante se cachent des enjeux bien plus profonds qu’un simple chiffre sur la balance. Résultats rapides : une illusion ? Perdre du poids vite est une promesse séduisante. On espère que quelques semaines d’efforts intenses suffiront à transformer son corps. Mais dans les faits, cela ne règle presque jamais le problème de fond. La frustration s’installe, le moindre écart (une glace partagée, un apéritif improvisé) est vécu comme un échec. Le poids perdu revient, parfois même au-delà du point de départ. Ce cycle de restrictions, de craquages et de culpabilité ne fait qu’éloigner d’un rapport apaisé à l’alimentation. Je rencontre régulièrement des personnes qui, chaque printemps, se lancent dans une nouvelle tentative. Elles misent tout sur un « avant-après » express, sans toujours prendre le temps de comprendre ce qui, dans leur quotidien, freine un équilibre durable. Or, c’est justement cette compréhension qui permet de sortir de la spirale. Et si on arrêtait de courir après l’été ? Plutôt que de viser une transformation radicale en un temps record, je crois profondément à l’intérêt de changer de regard. Il est tout à fait possible d'entamer une perte de poids, mais sans y accrocher une échéance trop serrée. Cela permet de prendre du recul, de mieux identifier les habitudes à faire évoluer, et surtout de trouver des solutions qui tiennent dans la durée. Car au fond, perdre du poids ne se résume pas à suivre un plan alimentaire pendant trois semaines. Il s’agit de comprendre son rythme, ses émotions, ses contraintes, et d’apprendre à faire des choix plus favorables au quotidien, sans renoncer au plaisir de manger. C’est aussi prendre soin de soi, dans toutes les dimensions : corporelle, sociale, émotionnelle. Parfois, le mal-être est trop lourd pour attendre Je le sais aussi : certains complexes sont profondément ancrés, au point de devenir un frein au quotidien. Quand l’inconfort physique ou psychologique devient trop pesant, il est légitime de vouloir agir rapidement. Dans ces cas-là, je peux proposer un accompagnement plus structuré, type "diét express" sur quelques semaines, avec un plan alimentaire ciblé permettant de relancer la dynamique, avant de mettre en place une stratégie plus classique. Cela peut être un bon moyen de retrouver de la motivation et de renouer avec des sensations positives. Mais il est essentiel de le dire clairement : ce type de démarche ne doit être qu’un point de départ. Sans un suivi global, sans travail de fond, le risque de reprise de poids est très élevé. Et même avec un accompagnement régulier, il faut accepter que le corps mette parfois du temps à répondre, surtout après plusieurs tentatives infructueuses ou des régimes très restrictifs. Votre santé ne doit jamais devenir une variable d'ajustement Je tiens à rappeler une chose essentielle : votre corps n’est pas une vitrine à ajuster pour plaire aux autres. Ce que vous ressentez, ce que vous vivez dans votre chair, dans vos vêtements, dans votre rapport au regard des autres, tout cela est légitime. Mais cela ne doit pas vous pousser à mettre en danger votre santé physique ou mentale. Ma mission, en tant que diététicienne, n’est pas de vous faire perdre du poids à tout prix, mais de vous aider à construire une relation plus sereine avec l’alimentation, en respectant votre rythme et vos besoins. Si vous ressentez le besoin d’être accompagné(e), je suis là pour vous écouter, sans jugement, et vous proposer un accompagnement adapté à votre situation. Vous vous reconnaissez dans ces questionnements ? Vous hésitez entre urgence et profondeur ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter. Ensemble, nous trouverons le chemin qui vous conviendra le mieux, pour cet été… et les saisons suivantes.