Sur l'application de suivi, je mets à votre disposition une base complète de recettes simples, équilibrées et adaptées à différents objectifs, avec un accés reservé aux patients (cabinet et visio). Lors du premier mois suivant votre bilan diététique, vous bénéficiez d’un accès illimité et gratuit à l’ensemble des recettes. Par la suite, cet accès reste réservé aux patients abonnés. Chaque semaine, de nouvelles idées sont ajoutées pour vous inspirer au quotidien et varier vos repas sans complication.
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Car on peut manger bien mais surtout manger bon, vous trouverez ici mes recettes ainsi que les vôtres.
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En été, la pastèque s’invite naturellement dans nos assiettes. Rafraîchissante, juteuse, légèrement sucrée, elle semble idéale pour se désaltérer tout en se régalant. Pourtant, comme tout aliment, elle présente des atouts nutritionnels mais aussi quelques limites à connaître. Je vous propose de faire le point. Les intérêts nutritionnels de la pastèque La pastèque est un fruit particulièrement riche en eau (plus de 90 %), ce qui en fait un excellent choix en période de fortes chaleurs ou lors d’activités physiques. Elle participe efficacement à l’hydratation de l’organisme tout en apportant une sensation de légèreté. Sur le plan vitaminique, elle est une source intéressante de vitamine C et de vitamine A sous forme de bêta-carotène, ce qui soutient l’immunité, la vision et la santé de la peau. Elle contient également de la citrulline, un acide aminé qui jouerait un rôle dans la vasodilatation et pourrait avoir un effet bénéfique sur la circulation sanguine. Enfin, son apport calorique reste modéré : environ 30 kcal pour 100 g, ce qui la rend compatible avec la plupart des objectifs de maintien ou de perte de poids, à condition de respecter les quantités. Les limites et points de vigilance La pastèque a un index glycémique (IG) élevé, c’est-à-dire qu’elle provoque une élévation rapide de la glycémie après sa consommation. Bien que sa charge glycémique (qui prend en compte les quantités réellement consommées) reste modérée, il peut être judicieux d’éviter d’en consommer de grandes portions, surtout si vous présentez une insulinorésistance , un diabète ou un objectif de régulation du poids. Sur le plan digestif, certaines personnes peuvent ressentir un inconfort intestinal après avoir consommé de la pastèque, notamment en cas de côlon irritable . Sa richesse en eau et en certains sucres fermentescibles peut provoquer des ballonnements ou un transit accéléré chez les plus sensibles. Enfin, il est important de souligner que la pastèque, bien qu’appréciée pour sa fraîcheur, reste pauvre en fibres et en protéines. Elle rassasie peu sur le long terme si elle est consommée seule. Je vous recommande donc de l’intégrer en fin de repas ou de l’associer à une source de fibres (amandes, graines, fromage frais...) pour limiter le pic glycémique et favoriser une meilleure satiété. En résumé Je considère la pastèque comme un fruit plaisir, désaltérant et nutritif lorsqu’elle est consommée avec mesure et au bon moment de la journée. Elle peut tout à fait trouver sa place dans une alimentation équilibrée, en particulier lorsqu’elle est intégrée dans un contexte alimentaire global favorable : en accompagnement d’un repas équilibré, ou en collation intelligente si vous ajustez les quantités et la combinez judicieusement. Comme toujours, c’est la fréquence, la portion et le contexte global qui feront la différence.

Le lipoedème est une maladie chronique progressive qui touche presque exclusivement les femmes. Elle se manifeste par une accumulation disproportionnée et symétrique de tissu adipeux sous‑cutané, majoritairement au niveau des cuisses, hanches, fesses et parfois des bras, épargnant les pieds et mains Qu’est‑ce que le lipoedème ? Il s’agit d’un dysfonctionnement du tissu adipeux, distinct de l’obésité ou de la cellulite. La graisse lipodémateuse est hormonale, fibrosée, inflammée et souvent liée à une altération du drainage lymphatique Cette particularité explique pourquoi elle ne réagit pas à l’alimentation ou à l’exercice classique, contrairement à la graisse "saine". Les signes cliniques incluent douleur à la pression, tendance aux ecchymoses, sensibilité accrue et œdème non réductible

L’été rime avec chaleur, terrasse... et glaces ! Pourtant, lorsqu’on est dans une démarche de perte de poids, il n’est pas rare de s’interroger : peut-on vraiment s’autoriser une glace sans compromettre ses efforts ? La réponse est oui, à condition de faire des choix éclairés et de respecter un cadre de consommation raisonnable. Glaces et perte de poids : ce qu’il faut garder en tête Une glace, qu’elle soit artisanale ou industrielle, reste un produit plaisir. Ce qui pose souvent souci, c’est la fréquence et la quantité. Une boule de glace de temps en temps ne fera jamais échec à une perte de poids. Mais une consommation régulière, surtout lorsqu’elle vient s’ajouter à des apports déjà suffisants, peut freiner la progression. La vigilance porte donc davantage sur la place que la glace prend dans la globalité de l’alimentation que sur le produit en lui-même. Glace, crème glacée, sorbet : quelles différences nutritionnelles ? Il existe de nombreuses variétés de glaces, mais deux grandes familles se distinguent : les crèmes glacées et les sorbets. La crème glacée est un mélange à base de lait, crème, parfois de jaune d’œuf, du sucre et divers arômes ou ingrédients gourmands. C’est cette base lactée qui la rend plus riche en lipides, donc plus calorique. Une portion de 100 grammes de crème glacée classique peut facilement contenir entre 180 et 250 kcal, notamment en présence de chocolat, caramel ou inclusions diverses. Le sorbet, lui, est composé essentiellement d’eau, de fruits et de sucre. Il est donc moins gras, mais reste sucré. Il apporte en moyenne 120 à 150 kcal pour 100 grammes. Son intérêt est aussi de contenir parfois une belle proportion de fruits, apportant vitamines et fibres en quantité modeste. Comment bien choisir une glace industrielle ? Quand vous choisissez une glace ou un sorbet en supermarché, prenez le temps de lire l’étiquette nutritionnelle. Voici quelques points à observer : La liste des ingrédients : plus elle est courte, mieux c’est. Évitez les glaces contenant des huiles hydrogénées, des colorants ou arômes artificiels en excès. La quantité de sucre : cherchez des produits qui restent en dessous de 20 grammes de sucres pour 100 grammes, même si cela reste rare. La teneur en fruits pour les sorbets : préférez ceux qui affichent au moins 35 à 45 % de fruits, gage d’un sorbet plus naturel et savoureux. Les matières grasses : pour les crèmes glacées, une teneur élevée en matières grasses saturées doit inviter à la modération. Les alternatives "allégées", souvent proposées, peuvent être moins caloriques mais parfois au prix d’ajouts d’édulcorants ou d’épaississants. Cela peut dépanner ponctuellement, mais elles ne doivent pas devenir la norme. Et pourquoi pas un sorbet maison ? Réaliser un sorbet maison est bien plus simple qu’il n’y paraît. Pas besoin d’investir dans une sorbetière onéreuse : un bon mixeur plongeant ou un robot classique suffit. Il vous suffit de mixer des fruits surgelés (banane, mangue, fruits rouges, ananas...), éventuellement avec un peu de jus de citron et un soupçon de miel ou de sirop d’agave si les fruits sont très acidulés. La texture obtenue est naturellement onctueuse et rafraîchissante. C’est une manière idéale de savourer un dessert glacé tout en profitant des fibres et micronutriments des fruits, avec une teneur en sucre maîtrisée. (pour les abonnés du cabinet : des recettes sont disponibles sur votre application) Quelle fréquence et dans quel cadre consommer une glace quand on surveille son poids ? Il est tout à fait possible d’intégrer une glace dans une démarche de perte de poids, à condition de ne pas la consommer en plus de son alimentation habituelle. Cela peut par exemple remplacer un dessert ou un goûter sucré. Il est aussi intéressant de privilégier la dégustation après un repas équilibré : la présence de fibres, de protéines et de matières grasses dans le repas ralentira l’absorption des sucres de la glace. En termes de fréquence, une à deux fois par semaine me semble raisonnable si l’on reste vigilant sur les portions. Une boule ou deux, soit environ 60 à 100 grammes, est une quantité suffisante pour se faire plaisir sans excès. Enfin, je vous encourage à savourer votre glace en pleine conscience : en la dégustant lentement, assis, et en appréciant les sensations procurées. Cela permet souvent de limiter la quantité consommée, tout en augmentant la satisfaction. En résumé Les glaces et sorbets n’ont pas à être bannis d’une alimentation équilibrée, même dans un objectif de perte de poids. L’essentiel est de choisir des produits de qualité, de surveiller les portions et de respecter un cadre de consommation adapté. Et pour encore plus de maîtrise et de plaisir, rien ne vaut le fait maison !

Je vous parle aujourd’hui de médecine fonctionnelle, un sujet qui me passionne autant qu’il m’interpelle. Cette approche, encore peu connue du grand public en France, prend pourtant une place croissante dans les pratiques de santé dites complémentaires. Mais que recouvre réellement cette notion, quels sont ses atouts, ses dérives… et surtout, quelle est ma position en tant que diététicienne nutritionniste ? La médecine fonctionnelle, qu’est-ce que c’est ? La médecine fonctionnelle se distingue de la médecine conventionnelle par sa volonté de chercher les causes profondes d’un trouble, plutôt que de se contenter de soulager un symptôme. Elle s’intéresse au fonctionnement global du corps humain, en mettant en lumière les interactions complexes entre les différents systèmes : digestif, hormonal, immunitaire, nerveux… Cette approche est précieuse dans les situations où les patients présentent des troubles bien réels alors que tous les examens médicaux reviennent « normaux ». Fatigue chronique, troubles digestifs, douleurs diffuses, troubles du sommeil ou de l’humeur… autant de signaux que le corps envoie, mais qui restent parfois sans réponse dans un parcours médical classique. Les forces de la médecine fonctionnelle : prévention et vision globale Ce que j’apprécie profondément dans cette approche, c’est cette capacité à ne pas réduire l’individu à une pathologie ou un organe. En médecine occidentale, chaque spécialiste reste souvent concentré sur son champ de compétences, parfois au point d’en oublier la personne dans sa globalité. Or, le corps humain est un système intégré où chaque fonction interagit avec les autres. En nutrition, nous savons depuis longtemps que chacun possède sa propre sensibilité, son propre seuil de tolérance, que ce soit face à un aliment, à un mode de vie ou même à une émotion. Un même excès ou une même carence n’aura pas les mêmes effets d’une personne à l’autre. Parfois, une caresse suffit à apaiser, là où ailleurs il faudrait un traitement. La médecine fonctionnelle s’inscrit dans cette compréhension des variabilités individuelles et dans une logique de prévention : comprendre ce qui, chez chacun, déséquilibre les systèmes avant que la maladie ne s’installe. Mais attention aux dérives... Malheureusement, comme souvent lorsqu’un cadre légal précis fait défaut, certains s’emparent de cette approche pour en faire un business avant tout, multipliant les bilans inutiles, les tests coûteux aux résultats parfois peu exploitables ou peu fiables, et surtout des prescriptions de compléments alimentaires en cascade, avec une promesse de « guérison » qui ne devrait jamais exister en dehors d’un cadre médical rigoureux. Cette dérive commerciale dessert une approche pourtant pertinente et empêche bien des personnes de lui accorder la confiance qu’elle mériterait. Ma position en tant que diététicienne nutritionniste Pour ma part, je reste une professionnelle de santé diplômée , soumise à un cadre réglementaire strict. Je ne suis pas médecin et ne prétends pas l’être. En revanche, mon métier me permet de comprendre le fonctionnement global du corps humain, les liens entre alimentation, digestion, inflammation, immunité, équilibre hormonal et bien d’autres encore. Je m’inspire donc de la médecine fonctionnelle , non pas pour remplacer un suivi médical, mais pour enrichir ma lecture de votre situation et affiner mes conseils. Cela me permet de : identifier des déséquilibres potentiels qui mériteraient d’être explorés par votre médecin, proposer une alimentation adaptée, qui soutient votre équilibre sans jamais céder aux promesses miracles, vous accompagner avec des conseils personnalisés, qui respectent vos besoins réels, vos préférences et votre rythme de vie. quand cela me semble nécessaire, je vous oriente vers des professionnels compétents : médecins, spécialistes, thérapeutes de confiance. Et bien sûr, je peux vous proposer l’usage de certains compléments alimentaires, mais toujours avec prudence, justesse et en transparence. Pour conclure La médecine fonctionnelle propose une vision du corps qui me correspond : une approche systémique, globale et respectueuse de la complexité humaine. Je regrette simplement que ce champ ne soit pas encore mieux encadré en France, pour éviter que les dérives commerciales ne viennent entacher sa crédibilité. Si vous aussi vous ressentez des troubles persistants, mal expliqués, et que vous souhaitez explorer des pistes nutritionnelles sérieuses et adaptées, je vous accueille avec plaisir au cabinet ou en téléconsultation . Réservez votre rendez-vous pour que nous explorions ensemble les clés de votre équilibre.

Vous avez peut-être déjà vécu cette situation : vos analyses de sang reviennent « dans les normes », mais vous continuez à vous sentir fatigué, à avoir du mal à perdre du poids, ou à vous plaindre de troubles de la concentration et de la mémoire. Il est alors légitime de se demander si ces « normes » reflètent réellement l’état de santé optimal. Pour comprendre cette différence entre normes biologiques et normes santé, prenons l’exemple de la thyroïde et plus précisément de l’hypothyroïdie subclinique. Les normes laboratoire : des seuils statistiques, pas des indicateurs de bien-être Les normes biologiques établies par les laboratoires reposent sur des moyennes statistiques issues des résultats de toutes les personnes analysées, qu’elles soient en bonne santé ou déjà porteuses de troubles. Par conséquent, ces seuils ne correspondent pas à une garantie de fonctionnement physiologique optimal, mais à une moyenne dans laquelle cohabitent les personnes en santé et celles qui ne le sont pas. Pour la TSH, qui reflète l’activité de la glande thyroïde , les normes de laboratoire se situent généralement entre 0,4 et 4 mUI/L. Tant que votre TSH reste dans cet intervalle, on vous considérera « dans la norme ». Pourtant, en santé fonctionnelle, on observe que de nombreuses personnes présentent des symptômes évocateurs d’hypothyroïdie alors que leur TSH est supérieure à 1,5 mUI/L. Fatigue, frilosité, prise de poids inexpliquée, ralentissement intellectuel ou chute de cheveux peuvent apparaître bien avant d’atteindre le seuil de 4 mUI/L fixé par les laboratoires. La santé fonctionnelle : une lecture plus préventive En santé fonctionnelle, la lecture des bilans biologiques est plus exigeante : l’objectif n’est pas simplement d’éviter la maladie, mais de préserver un fonctionnement optimal. Pour la TSH, la plupart des spécialistes en santé fonctionnelle estiment qu’un taux supérieur à 2 ou 2,5 mUI/L n’est plus optimal, surtout chez la femme en âge de procréer. Cela n’a rien d’anodin : plusieurs études ont en effet montré que, chez les femmes enceintes ou souhaitant concevoir, une TSH supérieure à 2,5 mUI/L est associée à un risque accru de fausse couche ou de complications obstétricales . Il est donc essentiel de considérer cette limite plus basse lorsqu’il s’agit de soutenir la fertilité ou de sécuriser le déroulement d’une grossesse. Hypothyroïdie subclinique : un déséquilibre silencieux mais réel L’hypothyroïdie subclinique correspond à une élévation légère de la TSH alors que les hormones thyroïdiennes libres (T3 et T4) restent dans la norme. Pourtant, ce déséquilibre peut suffire à engendrer des symptômes impactant la qualité de vie. Il s’agit alors d’un véritable signal d’alerte : votre thyroïde ne fonctionne plus aussi efficacement qu’elle le devrait. Ce n’est pas encore une maladie à proprement parler, mais cela traduit une fatigue de l’organe qui peut évoluer. Pourquoi est-ce important de faire la différence ? Être « dans la norme labo » ne signifie pas être en pleine santé. L’interprétation des résultats doit toujours être croisée avec votre symptomatologie, votre mode de vie, vos antécédents et vos projets personnels, notamment en matière de fertilité. Dans mon approche, je m’attache à cette lecture plus fine : une TSH légèrement élevée peut déjà être un frein à votre énergie, à votre confort de vie ou à votre désir de grossesse. Il existe alors des leviers nutritionnels, micronutritionnels et liés à l’hygiène de vie pour soutenir la thyroïde et prévenir une dégradation plus profonde. Si vous ressentez des symptômes persistants malgré des analyses « normales », n’hésitez pas à en parler : votre corps vous adresse des messages bien avant que la maladie ne soit déclarée. Mon rôle est de vous aider à les comprendre et à y répondre.

La maladie de Hashimoto, une forme d'hypothyroïdie d'origine auto-immune, est une affection dans laquelle le système immunitaire attaque la glande thyroïde. Cette perturbation entraîne souvent une baisse de la production d'hormones thyroïdiennes, provoquant des symptômes tels que la fatigue, la prise de poids, la dépression, et une sensibilité accrue au froid. Bien que des traitements médicaux existent, l'alimentation joue un rôle clé dans la gestion de cette pathologie. Voyons de plus près comment l'alimentation peut influencer cette maladie et en quoi elle peut potentiellement réduire les anticorps responsables de l'attaque de la thyroïde. Le lien entre Hashimoto et l'alimentation La maladie de Hashimoto étant une maladie auto-immune, le système immunitaire produit des anticorps qui attaquent la glande thyroïde. Si la cause exacte de cette réaction est encore mal comprise, il existe un lien entre certains facteurs environnementaux, dont l'alimentation, et l'aggravation de la maladie. Par exemple, certains aliments peuvent favoriser l'inflammation dans le corps ou interférer avec le fonctionnement normal de la glande thyroïde. Les aliments riches en antioxydants, en vitamines et minéraux comme le sélénium, le zinc et la vitamine D, peuvent jouer un rôle protecteur en réduisant l'inflammation et en soutenant la fonction thyroïdienne. L'optimisation de ces apports nutritionnels peut ainsi aider à améliorer les symptômes de Hashimoto et à moduler les réponses immunitaires de manière bénéfique. Hashimoto et les intolérances alimentaires Il est souvent observé que les personnes atteintes de la maladie de Hashimoto présentent un taux élevé d’intolérances alimentaires, notamment au gluten et aux produits laitiers. Bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore totalement élucidés, il semble que ces aliments puissent provoquer des réactions inflammatoires qui perturbent encore davantage le système immunitaire et accélèrent l'attaque de la thyroïde. Le gluten, en particulier, est un facteur de risque pour de nombreuses personnes atteintes de troubles auto-immuns. Il pourrait en effet exacerber la perméabilité intestinale, également appelée "syndrome de l'intestin perméable", ce qui permet à des toxines et des antigènes d'entrer dans la circulation sanguine et de déclencher une réponse immunitaire anormale. En supprimant certains aliments déclencheurs comme le gluten, on pourrait réduire cette inflammation et soulager les symptômes associés à la maladie de Hashimoto. Réduire les anticorps responsables de la maladie grâce à l'alimentation Bien que l'alimentation ne puisse pas guérir la maladie de Hashimoto, elle peut jouer un rôle central pour diminuer les anticorps dirigés contre la glande thyroïde. En optimisant les apports en nutriments spécifiques, il est possible de soutenir le système immunitaire et de limiter la production d'anticorps. Le sélénium, par exemple, est un minéral clé dans la gestion de la maladie de Hashimoto. Des études ont montré que des apports suffisants en sélénium pouvaient réduire les niveaux d'anticorps antithyroïdiens et améliorer les paramètres thyroïdiens. Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras et certaines huiles végétales, peuvent également avoir un effet anti-inflammatoire. De plus, une alimentation riche en fibres, provenant de fruits, légumes et légumineuses, favorise la santé intestinale, ce qui est essentiel pour réguler le système immunitaire. La complexité de chaque cas Il est essentiel de comprendre que la gestion de la maladie de Hashimoto par l'alimentation est une démarche individuelle et complexe. Chaque patient réagit différemment aux modifications alimentaires, et il n'existe pas de solution unique. Les besoins nutritionnels et les intolérances alimentaires varient en fonction de chaque personne, de son environnement et de son état de santé général. C’est pourquoi une prise en charge personnalisée est indispensable. En tant que diététicienne, je vous conseille vivement de consulter un professionnel de santé pour élaborer un plan alimentaire adapté à vos spécificités. L’évaluation des symptômes, des antécédents médicaux et des tests alimentaires (comme les tests d’intolérances ou d’allergies) est essentielle pour identifier les causes potentielles de l’inflammation et de l’aggravation de la maladie. En conclusion L'alimentation peut avoir un impact significatif sur la gestion de la maladie de Hashimoto. En optimisant les apports en nutriments clés, en réduisant l'inflammation et en éliminant les aliments potentiellement irritants, il est possible de réduire les anticorps responsables de la destruction de la glande thyroïde et d’améliorer la qualité de vie. Toutefois, chaque cas étant unique, une approche personnalisée est essentielle pour garantir des résultats optimaux. Si vous êtes concerné par cette maladie, n’hésitez pas à consulter pour explorer les options qui s’offrent à vous en matière d’alimentation et de prise en charge globale.

















