Sur l'application de suivi, je mets à votre disposition une base complète de recettes simples, équilibrées et adaptées à différents objectifs, avec un accés reservé aux patients (cabinet et visio). Lors du premier mois suivant votre bilan diététique, vous bénéficiez d’un accès illimité et gratuit à l’ensemble des recettes. Par la suite, cet accès reste réservé aux patients abonnés. Chaque semaine, de nouvelles idées sont ajoutées pour vous inspirer au quotidien et varier vos repas sans complication.
Les recettes
Car on peut manger bien mais surtout manger bon, vous trouverez ici mes recettes ainsi que les vôtres.
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DiétNantes

Un projet de loi propose actuellement de retirer des contrats de mutuelle le remboursement des pratiques considérées comme « médecines douces ». Derrière cette mesure, l’intention est de limiter les dérives et de recentrer les financements sur des pratiques validées scientifiquement. Pourtant, de nombreux patients s’inquiètent déjà de ses conséquences collatérales, notamment sur l’accès aux consultations diététiques. Dans les faits, les mutuelles constituent aujourd’hui le principal soutien financier permettant à beaucoup d’entamer un suivi nutritionnel, faute de remboursement par la Sécurité sociale. Cette confusion n’est pas nouvelle. Dans l’esprit collectif, la diététique est encore trop souvent assimilée à une approche de bien-être ou à une pratique alternative, alors que la profession repose sur des bases scientifiques solides et bénéficie d’un cadre légal strict. Les diététiciens sont reconnus comme profession de santé par le Code de la santé publique. L’article L. 4371-1 définit clairement notre rôle : accompagner l’éducation et la rééducation nutritionnelle, participer à la prévention et intervenir sur prescription médicale auprès des patients présentant des troubles du métabolisme ou de l’alimentation. Le titre de diététicien est lui aussi encadré et protégé par l’article L. 4371-2, qui réserve ce nom aux professionnels diplômés. Les articles R. 4371-1 à R. 4371-5 précisent enfin les actes autorisés et les limites d’exercice. Il ne s’agit donc en rien d’une médecine douce. La diététique fait partie intégrante du champ paramédical, aux côtés des infirmiers, des kinésithérapeutes ou des orthophonistes. Ce positionnement juridique contraste pourtant avec la réalité du financement : les consultations diététiques n’entrent pas dans le périmètre de prise en charge de l’Assurance maladie. Cette incohérence crée un paradoxe dont mes patients sont les premiers à pâtir. Ils sollicitent une prise en charge nutritionnelle pour un motif de santé, auprès d’un professionnel de santé, mais doivent, en l’absence de remboursement obligatoire, dépendre du bon vouloir de leur mutuelle. Ce paradoxe est d’autant plus problématique que le surpoids, l’obésité et les maladies métaboliques constituent aujourd’hui des enjeux majeurs de santé publique. Pour y répondre, le système de soins mobilise une multitude de professionnels – sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues, éducateurs sportifs – chacun avec sa spécificité. Pourtant, l’alimentation étant une composante quotidienne, répétée, et déterminante de la santé, elle nécessite l’expertise d’un professionnel dont la formation est entièrement dédiée à la nutrition : le diététicien. Je crois profondément qu’il est temps de clarifier l’organisation des parcours de santé. Il serait cohérent de replacer les diététiciens à leur juste place : celle du référent nutritionnel, formé, diplômé et réglementé. Rendre ces soins accessibles permettrait d’éviter les prises en charge incomplètes ou inadaptées, de réduire le recours à des pratiques non validées et de renforcer la prévention. Nous mangeons tous, chaque jour, plusieurs fois par jour ; la nutrition influence toutes les dimensions de notre santé. L’accès à un accompagnement diététique structuré n’est pas un confort, mais un besoin essentiel.

La question de l’alcool revient très souvent en consultation, en particulier lorsqu’une perte de poids est envisagée. J’entends régulièrement parler de « meilleur alcool », de boisson plus ou moins compatible avec la minceur, ou encore d’un verre qui ne compterait pas vraiment. Il me paraît essentiel de remettre des repères clairs, à la fois sur le plan énergétique, mais aussi sur le plan métabolique et comportemental. Tous les alcools se valent… en quantité d’alcool pur Un point fondamental à comprendre est la notion de dose bar. Une dose bar correspond à environ 10 g d’alcool pur. C’est exactement la même quantité d’alcool que vous buviez un verre de vin, une bière, un whisky ou un cocktail correctement dosé. Il n’existe donc pas d’alcool « plus léger » ou « moins grave » en soi. Ce qui change d’une boisson à l’autre, c’est la dilution (volume du verre) et la quantité de sucre ajoutée. Un cocktail, par exemple, cumule souvent alcool + sucres rapides, ce qui augmente fortement l’apport calorique et l’impact métabolique.

Les agonistes des récepteurs du GLP-1 (Glucagon-Like Peptide-1), tels que le Sémaglutide (Ozempic, Wegovy) et le Liraglutide (Saxenda, Victoza), ainsi que les doubles agonistes GLP-1/GIP (comme le Tirzépatide - Mounjaro), ont révolutionné la prise en charge du diabète de type 2 et de l'obésité. Leur efficacité pour la perte de poids est bien établie. Cependant, se contenter de l'injection sans un accompagnement diététique personnalisé et renforcé est une erreur. La nutrition joue un rôle essentiel pour maximiser les bénéfices, prévenir les risques (notamment la dénutrition) et surtout pérenniser la perte de poids après l'arrêt du traitement. Protéger contre le Risque de Dénutrition : L'Impératif Protéique Les agonistes GLP-1/GIP agissent en ralentissant la vidange gastrique et en augmentant la sensation de satiété, ce qui réduit drastiquement l'apport calorique global. Or, une perte de poids trop rapide et non encadrée expose à un risque majeur : la perte de masse musculaire (fonte maigre), ce qui augmente le risque de dénutrition et ralentit le métabolisme. Il est essentiel d'assurer un apport suffisant, souvent supérieur aux recommandations standard. Les recommandations CSO France sont aujourd'hui de 60g de protéines /j chez les patients obèses, voire plus chez les seniors. On parle bien de protéines et non de viande. Il faut aussi adapter ce chiffre au mode vie de chacun, et ne pas oublier la qualité des protéines. C'est sur ce point qu'une aide diététique peut rapidement devenir essentiel (80% des médecins prescripteurs ne savent aujourd'hui pas à quoi correspondent ces 60g de protéines) Gérer les Effets Secondaires Digestifs Le ralentissement de la vidange gastrique, bien qu'utile pour la satiété, est souvent à l'origine d'effets secondaires digestifs désagréables (nausées, reflux, ballonnements, constipation). Ces troubles sont la seconde cause d'arrêt du traitement (après l'arrêt à cause du cout) Un suivi diététique permet d'adapter l'alimentation pour en minimiser l'impact des effets secondaires Redonner du Plaisir à Manger (Malgré la Perte d'Appétit) Ces traitements réduisent l'impact du "circuit de la récompense" dans le cerveau, diminuant ainsi le plaisir et l'envie de manger. Si cela favorise la perte de poids, cela peut aussi générer un sentiment de perte de plaisir et de frustration. Aussi, à l'arrêt du traitement, les "repas plaisir" reviennent et la reprise de poids est inévitable : il faut des le départ, apprendre à aimer manger peu et sainement Préparer l'Arrêt du Traitement et Prévenir la Reprise de Poids C'est l'étape la plus critique. L'obésité est une maladie chronique, et son traitement doit souvent l'être aussi. Des études montrent qu'après l'arrêt des agonistes GLP-1/GIP, la reprise de poids est un risque très élevé et fréquent, pouvant annuler une grande partie des bénéfices obtenus. Ancrer les Habitudes : Le traitement est une "béquille" métabolique. Le suivi diététique permet de transformer la perte de poids en un changement de mode de vie durable sur les plans nutritionnel et physique pendant le traitement. Plan de Sevrage (Transition) : La reprise de poids est souvent plus rapide si l'arrêt est brutal. Un accompagnement aide à préparer la phase post-traitement en renforçant les nouvelles habitudes et en stabilisant le poids, parfois en association avec un sevrage progressif des doses (si le médecin le permet). Surveillance à Long Terme : Sans les signaux hormonaux du médicament, les mécanismes physiologiques qui favorisent la reprise de poids reviennent. Le suivi diététique et comportemental est le meilleur rempart pour maintenir la perte de poids sur le long terme. Conclusion : L'Équipe GAGNANTE L'utilisation d'agonistes du GLP-1 (Sémaglutide, Liraglutide, Tirzépatide) est un outil thérapeutique puissant, mais son succès durable ne dépend pas uniquement de l'injection. L'encadrement pluridisciplinaire impliquant le médecin, et surtout le diététicien, est la clé. Il assure une perte de poids saine, protège contre la dénutrition, gère les effets secondaires et prépare activement le patient à l'étape cruciale de l'après-traitement. Pour aller plus loin, vous trouverez ici le document d'information patients édité par le CSO : https://www.obesitefrance.fr/image/7315/1505?size=!800,800®ion=full&format=pdf&download=1&crop=centre&realWidth=1240&realHeight=1754&force-inline

L'Indice de Masse Corporelle (IMC) est l'un des outils les plus couramment utilisés pour évaluer la corpulence et les risques pour la santé liés au poids. Simple, rapide et non invasif, il est un indicateur de première intention. Cependant, il est essentiel d'en comprendre l'origine, le mode de calcul, et surtout, les limites importantes qui conduisent à l'utilisation d'indicateurs complémentaires aujourd'hui. D'où vient l'IMC ? L'IMC, ou Body Mass Index (BMI) en anglais, trouve ses racines au XIXe siècle. Il a été développé par le mathématicien et statisticien belge Adolphe Quetelet (1796-1874) dans le cadre de ses travaux sur la distribution des caractéristiques humaines. L'indice était initialement appelé Indice de Quetelet. Il n'a été adopté par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et renommé IMC qu'à la fin du XXe siècle comme indicateur standard pour évaluer l'excès de poids et l'obésité dans les populations adultes. Comment calculer son IMC ? Le calcul de l'IMC est très simple et nécessite seulement votre poids et votre taille. La formule est la suivante : IMC= Taille(m) * Taille(m) /Poids(kg) Exemple : Si vous pesez 70 kg et mesurez 1,75 m : IMC= (1,75 * 1,75) /70 = 3,0625 /70 ≈22,86 kg/m2

La promesse d'une perte de poids simplifiée par l'intelligence artificielle est séduisante. Dans un monde où la surcharge d'information et la complexité des régimes sont omniprésentes, l'IA se présente comme un assistant numérique capable de structurer et d'organiser. Elle excelle à alléger la charge mentale, mais elle est loin d'être un remède universel. Pour réellement réussir, il faut comprendre où se situe la frontière entre l'efficacité logistique de l'algorithme et la finesse de l'analyse humaine. Pour vous aider dans votre démarche je vous mes en italique des exemples de prompts à utiliser L'IA : L'Art de l'Organisation et du Soutien Logistique L'un des plus grands obstacles à un mode de vie plus sain est souvent le manque de constance et la difficulté à organiser son quotidien. C'est là que l'IA devient un allié puissant. Grâce à sa capacité à traiter d'énormes volumes de données, l'IA peut instantanément générer des plans de repas personnalisés, à condition de lui fournir des instructions précises. On ne demande plus simplement : "Fais-moi un régime", mais on élabore un prompt complet : "Je suis un homme de 45 ans, sédentaire, visant 1800 calories. Je suis allergique aux noix et dois préparer des repas familiaux le soir. Peux-tu générer une semaine de repas en maximisant le batch cooking le dimanche ?" Cette précision permet à l'IA d'aller au-delà de la simple calorie pour s'adapter aux contraintes de temps et de préférences. Une fois le menu établi, l'IA s'occupe de la logistique en générant des listes de courses automatisées et catégorisées. En spécifiant même le magasin fréquenté, elle optimise le parcours d'achat, transformant une tâche fastidieuse en un processus rapide et ciblé, permettant d'éviter les achats impulsifs. "À partir du plan de repas ci-dessus, génère la liste de courses. Organise-la par catégorie de magasin (Fruits et légumes, Produits laitiers, Épicerie sèche, Viandes/Poissons). Je fais mes courses chez Leader Price. Indique les quantités nécessaires pour chaque ingrédient." Par ailleurs, ces outils offrent un certain soutien moral mécanique par des rappels constants et une analyse factuelle des progrès. L'IA responsabilise l'utilisateur en lui offrant un miroir objectif de ses données (poids, calories, activité), ce qui est précieux pour maintenir le cap. "Agis comme mon coach de résilience psychologique spécialisé dans la gestion du stress et de la motivation pour la perte de poids. Je me sens actuellement [Décrivez votre émotion actuelle : ex: frustré, démotivé, coupable, anxieux] car [Décrivez la situation récente : ex: je n'ai pas perdu de poids cette semaine malgré mes efforts / j'ai fait un gros écart hier soir / je suis très stressé par mon travail]. Mon objectif est de [Rappelez votre objectif principal : ex: perdre encore 3 kg de manière saine / maintenir mon poids actuel sans obsession]. Adopte une approche empathique, puis réponds en trois étapes distinctes : Recadrage Positif : Rappelle-moi une petite victoire ou un progrès non lié au chiffre de la balance (ex: meilleure qualité de sommeil, plus d'énergie, repas cuisinés). Aide-moi à me concentrer sur les efforts et non uniquement sur le résultat. Analyse du Déclencheur : Pose-moi une ou deux questions de réflexion pour m'aider à identifier la véritable cause de mon émotion (était-ce la faim physique, l'ennui, le stress, une émotion spécifique ?). Action Proactive et Simple : Propose-moi un petit pas concret à faire maintenant pour regagner le contrôle (ex: une technique de respiration, un mini-exercice de pleine conscience, une réorganisation d'un repas futur)" Le Piège du "Trop Healthy" et les Limites de la Redondance Malgré cette efficacité, les propositions de l'IA souffrent souvent d'un manque de réalisme. L'algorithme, en visant la perfection nutritionnelle, peut tomber dans le piège du "trop healthy". Les recettes peuvent exiger des ingrédients coûteux, exotiques, ou des temps de préparation longs, transformant le plan en un idéal de cuisine diététique éloigné de la réalité quotidienne d'une personne active. Ce décalage entre la théorie parfaite et la vie pratique a une conséquence directe : plus le programme est rigide et peu appétissant, plus la tentation de "craquer" et de reprendre ses vieilles habitudes est forte, augmentant considérablement le risque de l'effet yoyo. L'IA optimise les nutriments, mais elle ignore la complexité culturelle et sociale de l'alimentation, un facteur clé de la durabilité d'un régime. De plus, l'IA a tendance à la redondance. Une fois les bases intégrées, les conseils reviennent inlassablement : "buvez de l'eau, mangez des légumes". Cette répétition peut devenir démotivante pour quelqu'un qui stagne ou qui cherche des stratégies avancées pour dépasser un palier. L'Absence Cruciale de l'Analyse et du Soutien Humain Cependant, les limites les plus critiques de l'IA résident dans son incapacité à gérer la complexité humaine. D'abord, la sécurité. En cas de pathologies associées (diabète, problèmes thyroïdiens, ou troubles du comportement alimentaire), un plan généré par une IA généraliste sans supervision professionnelle peut s'avérer dangereux. L'algorithme ne peut pas deviner ou interpréter les subtilités d'un métabolisme ou les interactions médicamenteuses et nutritionnelles. Ensuite, le biais de l'utilisateur. L'IA n'est qu'un miroir de ce qu'on lui donne à voir. L'utilisateur peut oublier, volontairement ou non, de mentionner des facteurs cruciaux comme le stress chronique, un sommeil de mauvaise qualité, ou des habitudes qui lui semblent anodines. Un professionnel humain (diététicien, médecin) est indispensable pour avoir une analyse extérieure, pour poser les questions que l'on ne se pose même pas, et pour interpréter ce "non-dit" qui influence pourtant le poids et le comportement alimentaire. Enfin, il y a la dimension émotionnelle. La perte de poids est souvent un combat contre soi-même. Face à la déception ou à l'épuisement, l'IA ne peut offrir qu'un ajustement algorithmique. Elle ne peut pas offrir l'empathie et l'écoute nécessaires. Dans un contexte où l'on peut déjà se sentir seul face à l'épreuve, l'absence de soutien émotionnel humain ne fait qu'accentuer l'isolement, rendant l'abandon plus probable. Conclusion : L'IA un outil, pas un gourou L'IA est une fantastique assistante de cuisine et de logistique. Elle vous aide à mettre de l'ordre dans le chaos d'une nouvelle routine. Mais n'oubliez jamais : le meilleur régime est celui que vous tenez. Pour qu'un programme soit durable, il doit intégrer vos petits plaisirs, vos contraintes familiales et votre contexte social. Ce sont ces nuances complexes que seul un œil humain extérieur peut vous aider à identifier et à négocier


















