Les "bonnes" résolutions 2025

Laurianne Chignard • 31 décembre 2024

Bonne année ! Et si c'était le moment de vous écouter vraiment ?

Chère communauté,

Voilà une nouvelle année qui commence, avec son lot d’espoirs, d’envies et, souvent, de fameuses « bonnes résolutions ». Si ce rituel est devenu un passage obligé pour beaucoup, il mérite qu’on y réfléchisse avec bienveillance et sincérité.

Résolutions ou nouvelles routines : écoutez votre ressenti
Les résolutions de début d’année peuvent parfois être synonymes de pression. On se dit qu’il faut absolument changer : perdre du poids, faire plus de sport, mieux manger... Mais si ces objectifs sont dictés par une obligation sociale ou une injonction extérieure, ils risquent de s’essouffler rapidement.
Le véritable moteur du changement, c’est VOUS. Si vous sentez, au fond de vous, qu’il est temps de prendre soin de votre alimentation, de votre santé ou de votre bien-être, alors cette démarche devient personnelle, presque intime.

Et c’est là que réside toute la différence.


Construire des routines qui vous ressemblent

Au lieu de vous imposer une liste interminable d’objectifs, pourquoi ne pas penser à de nouvelles routines ? Ce sont ces petits gestes du quotidien qui, sur la durée, peuvent transformer votre vie. Un petit-déjeuner équilibré, une balade après le déjeuner, un moment pour cuisiner avec plaisir... Des gestes simples et durables, bien loin des promesses irréalistes.

Prenez le temps de vous demander : De quoi ai-je réellement besoin ? Votre réponse sera le socle de vos nouvelles habitudes.


Bien s’entourer pour avancer

Un changement durable ne se fait jamais seul. S’entourer des bonnes personnes est essentiel :

  • Un professionnel qualifié, pourra vous guider, en s’adaptant à vos besoins de plus, c'est une personne extérieur à qui vous pouvez parler de tout sans peur jugement, de conséquences.
  • Des proches bienveillants, qui vous motivent sans vous culpabiliser, peuvent aussi être une aide précieuse. Sans forcement de méprise ni même de compréhension du sujet, ils peuvent simplement présent et vous soutenir dans votre démarche.

L’important est de trouver un soutien sincère et compétent, qui vous aide à avancer à votre rythme.


Méfiez-vous des fausses promesses

Début d’année rime souvent avec une avalanche d’offres et de promesses miracles (Honnêtement, c'est le retour des pub des célèbres box repas vendu par un animateur TV qui motive la rédaction de cet article 😄).

Régimes drastiques, cures hors de prix, programmes “clé en main” rédigés par l'IA et vendues 100.000 exemplaires, sans fondement scientifique… Ces solutions vendues par des industriels ou des "coachs"/vendeur non qualifiés sont bien souvent des pièges. Elles exploitent l’espoir et la motivation des gens, tout en ignorant leur santé à long terme.

Prenez le temps de vérifier les qualifications des personnes qui vous accompagnent et d’évaluer si leurs conseils sont adaptés à vous. Rappelez-vous : un changement durable ne se fait pas en quelques semaines, et il n’a pas besoin de coûter une fortune.


Une année sous le signe de la bienveillance

2024 est une page blanche qui s’ouvre devant vous. Prenez soin d’y écrire une histoire qui vous ressemble, sans pression et avec beaucoup de bienveillance envers vous-même. Et si vous sentez qu’il est temps d’amorcer un changement, écoutez-vous et avancez pas à pas, entouré des bonnes personnes.


Je vous souhaite une année pleine de sérénité, de découvertes et de beaux projets. Prenez soin de vous, vraiment.


Laurianne Chignard Henneveu

Diététicienne-Nutritionniste à NantesEt c’est là que réside toute la différence.

par Laurianne Chignard 15 septembre 2025
The body content of your post goes here. To edit this text, click on it and delete this default text and start typing your own or paste your own from a different source.
par Laurianne Chignard 1 septembre 2025
Gagner du temps et éviter les fringales passe par un peu d’anticipation et d’organisation. Voici comment structurer vos repas du midi de manière pratique et rassasiante. Pour commencer, la réutilisation des restes du dîner est une excellente option . Il est important de préparer vos barquettes avant de servir le repas et de ne mettre sur la table que les quantités prévues pour le soir. Par exemple, si vous avez préparé une poêlée de légumes avec du poulet et du riz, prélevez dès la cuisson la portion qui servira pour le lendemain et placez-la dans une barquette. Ainsi, vous évitez de trop manger le soir et assurez la portion du déjeuner. Vous pouvez également cuisiner plusieurs repas à l’avance et les congeler, comme des lasagnes, des gratins de légumes ou des curry de pois chiches. Le matin, il suffira de les réchauffer pour votre déjeuner. Anticiper le repas du midi lors de la préparation du dîner permet de t ransformer un plat du soir en repas rapide et équilibré pour le lendemain . Par exemple, cuire un peu plus de haricots verts ou de quinoa le soir peut vous servir de base pour une salade froide le lendemain : vous y ajoutez des dés de poulet, du maïs, quelques tomates cerises et un filet de vinaigrette. Un reste de saumon cuit peut être ajouté à des pâtes ou à un bol de riz avec des légumes et un peu de sauce soja. Une poêlée de légumes et légumineuses peut se transformer en wrap ou en salade de féculents pour le déjeuner. L’idée est de varier les associations pour ne pas se lasser tout en restant rapide. Pour ceux qui préfèrent anticiper toute la semaine, la préparation de barquettes le dimanche est très efficace. Pour garantir la fraîcheur, pensez à surgeler les barquettes prévues pour la fin de semaine. Vous pouvez ainsi préparer par exemple : un gratin de légumes et poulet, un curry de lentilles, une quiche sans pâte aux légumes ou des pâtes complètes avec sauce tomate et boulettes de viande. Chaque matin, il suffira de sortir la barquette correspondante pour la réchauffer au bureau ou à la maison. Il est également essentiel de compléter votre repas, car une simple box type lunch ne suffit généralement pas pour tenir jusqu’au soir. Prévoir un dessert ou un goûter permet d’éviter les fringales et les craquages. Quelques idées simples : un fruit frais, un yaourt nature ou aux fruits, une poignée de fruits secs ou de noix, ou même un petit carré de chocolat noir. Cela apporte des glucides et des protéines supplémentaires pour maintenir votre énergie tout l’après-midi. Avec ces quelques stratégies simples, vos déjeuners deviennent à la fois pratiques, équilibrés et rassasiants, et vous gagnez en sérénité tout au long de la semaine.
par Laurianne Chignard 31 août 2025
Depuis sa sortie en 2011, le livre On mange quoi ce soir ? de Sylvia Gabet occupe une place de choix sur mon étagère. Je l’ai conservé toutes ces années, car il m’accompagne autant dans ma pratique professionnelle que dans ma cuisine quotidienne. Les recettes sont claires, bien pensées et surtout faciles à réaliser, ce qui en fait un outil pratique pour tous ceux qui souhaitent préparer des repas équilibrés sans passer des heures en cuisine. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la variété proposée : des soupes réconfortantes, des plats complets « 2 en 1 », des quiches ou encore des œufs cocottes. Chaque recette intègre des légumes, ce qui permet de maintenir un bon apport en fibres et en micronutriments essentiels. L’organisation par semaine, avec des thématiques comme « Lundi veggie » ou « Vendredi congélo », rend la planification des repas simple et rassurante. En tant que diététicienne, je tiens à préciser que ce n’est pas un livre de « régime ». Les recettes sont pensées pour le plaisir et la praticité, et non pour imposer des restrictions alimentaires strictes. Elles peuvent bien sûr être adaptées en fonction des besoins, des goûts ou des éventuelles contraintes médicales de chacun. Pour moi, ce livre reste un allié précieux : il permet de concilier rapidité, équilibre et plaisir à table, tout en donnant des idées que l’on peut facilement partager avec mes patients. C’est un ouvrage qui a traversé les années sans perdre sa pertinence et qui continue de m’inspirer au quotidien.
par Laurianne Chignard 30 août 2025
Prendre rendez-vous avec un diététicien n’est pas un geste anodin. Reconnaître que l’on rencontre des difficultés avec son alimentation et décider de se faire accompagner est déjà un premier pas important. Chaque professionnel a sa manière d’organiser ses consultations ; je vais ici vous présenter comment je fonctionne pour accueillir mes patients au cabinet et en suivi en ligne. Aucune préparation n’est indispensable pour votre première consultation . Mais , un peu d’anticipation permet d’arriver plus serein et me permet d’être mieux préparée pour vous proposer un accompagnement vraiment adapté dès le début. Dans les jours précédant le rendez-vous, j’envoie à mes patients un lien pour télécharger l’application Alivio . C’est via cette application que je centralise les documents, rédige vos factures et, si vous le souhaitez, que nous pouvons assurer un suivi en ligne. La télécharger avant le rendez-vous vous permet de vous familiariser avec l’outil et de me poser vos questions directement si besoin. Vous recevrez également un questionnaire à remplir . Son objectif est de vous aider à structurer vos motivations et vos souhaits. Pour certains, écrire ces éléments en amont est plus facile que de devoir tout expliquer face à face. Vous pourrez également y renseigner vos informations administratives, ce qui permet de gagner du temps et de se concentrer sur les aspects pratiques et personnalisés de l’accompagnement. Tenir un journal alimentaire sur une semaine peut être utile. Il me permet de vous proposer un plan alimentaire vraiment adapté à vos habitudes, en ne changeant que ce qui est nécessaire et en conservant vos points forts. Vous pouvez aussi préparer une liste de questions : le rendez-vous dure environ 1h30, ce qui peut sembler long, mais passe finalement très vite. Vous n’aurez peut-être pas toutes les réponses immédiatement, mais évoquer vos interrogations me permet de préparer au mieux les consultations de suivi et de prévoir des activités pratiques sur les sujets qui vous concernent le plus. Concernant le bilan de masse corporelle , il suffit de venir comme vous êtes. Je réaliserai toutes les mesures au cabinet, et elles seront intégrées dans votre compte rendu. Si vous disposez de bilans sanguins récents ou d’ordonnances, vous pouvez me les envoyer en amont via Doctolib ou Alivio, ou bien les apporter le jour du rendez-vous. Vous pouvez également apporter tout emballage, document ou information que vous jugez utile. Après la consultation, je vous fournirai un compte rendu écrit complet sous 24 heures, pour que vous puissiez conserver une trace claire et détaillée de nos échanges et recommandations (pas besoin de prendre des notes) En résumé, accepter de se faire accompagner est déjà un pas important. Quelques gestes simples en amont permettent d’arriver plus serein et de tirer le meilleur parti de votre première consultation, pour que nous puissions ensemble bâtir un accompagnement réellement adapté à vos besoins.
par Laurianne Chignard 29 août 2025
La rentrée à l’école marque souvent une grande étape pour un enfant… et pour ses parents. Parmi les nombreux changements du quotidien, le fait de déjeuner à la cantine suscite régulièrement des questions : mon enfant mange-t-il bien ? A-t-il suffisamment d’énergie ? Que dois-je prévoir pour le repas du soir afin de compléter sa journée alimentaire sans trop en faire ? En tant que parent, il est normal de vouloir s’assurer que son enfant bénéficie d’une alimentation équilibrée, tout en respectant ses besoins et son appétit. Ce que propose déjà la cantine En France, les menus de la restauration scolaire répondent à des recommandations précises. On y retrouve généralement une entrée (crudités ou potage), un plat avec garniture, un produit laitier et un dessert. Les repas sont conçus pour apporter une variété de nutriments sur la semaine, même si, bien sûr, tous les enfants n’en mangent pas la même quantité ni avec le même plaisir. Très souvent, les menus de la cantine sont consultables à l’avance, via le site de l’école ou des services municipaux. Les parcourir régulièrement permet de savoir ce qui a été proposé à midi et d’éviter de cuisiner exactement la même chose le soir. C’est aussi une aide précieuse pour varier les repas et assurer une meilleure complémentarité sur la semaine. Le rôle du dîner Le dîner a deux fonctions principales : rassasier votre enfant avant la nuit et compléter l’apport nutritionnel de la journée. Le soir, l’objectif n’est pas de multiplier les plats mais d’apporter de la simplicité et de l’équilibre. Un repas trop riche ou trop copieux risque de perturber son sommeil. Concrètement, un dîner équilibré peut se composer ainsi : Une portion de légumes, sous la forme qui plaît à votre enfant (soupe, purée, légumes rôtis, salade). Une source de féculents si l’appétit le demande (pâtes, riz, pommes de terre, semoule, pain), surtout après une journée active. Un produit protéique, mais en quantité adaptée. Si vous savez que votre enfant a consommé sa portion de viande, poisson, œufs ou légumineuses le midi, il est inutile de remettre une protéine animale systématiquement le soir. En revanche, si vous avez l’information (par l’enfant lui-même ou par l’équipe encadrante) qu’il n’a pas touché à sa portion de protéines, il sera pertinent de la proposer au dîner. Un produit laitier: un yaourt ou un morceau de fromage. Un fruit, frais de préférence, en dessert si il a encore faim pour conclure la journée sur une note légère. Observer et s’adapter à son appétit Chaque enfant est unique. Certains mangent très bien à la cantine et ont peu faim le soir, d’autres picorent le midi et réclament davantage au dîner. Faites confiance à son appétit, il est un bon indicateur de ses besoins. Vous pouvez proposer un repas simple et complet, mais c’est votre enfant qui ajustera la quantité. Attention à la fatigue Une journée scolaire est longue pour un enfant, surtout la première semaine et lorsqu’il participe à des activités périscolaires. La fatigue peut arriver très tôt, et un enfant trop fatigué aura moins d’appétit et sera moins réceptif aux repas. Il est donc important de proposer le dîner avant le pic de fatigue, dans un climat calme, afin que le repas reste un moment agréable et efficace pour restaurer ses besoins énergétiques. L’importance de la convivialité Le repas du soir est aussi un moment de retrouvailles familiales après la journée. Plus que le contenu exact de l’assiette, c’est souvent ce temps d’échange et de calme qui contribue au bien-être de l’enfant. Profiter de ce repas pour discuter, l’écouter raconter sa journée, l’impliquer dans la préparation si possible, participe à un équilibre global, bien au-delà de l’aspect nutritionnel.
par Laurianne Chignard 28 août 2025
C’est une question que l’on me pose souvent en consultation : « Est-ce que je dois éviter les féculents le soir ? » La réponse n’est pas aussi tranchée que ce que l’on peut lire dans certains magazines ou entendre dans des discussions entre amis. Les féculents (qu’il s’agisse du pain, des pâtes, du riz, des pommes de terre, des légumineuses ou encore du quinoa) sont des sources indispensables d’énergie. Ils apportent principalement des glucides complexes, mais aussi des fibres, des vitamines, et parfois des protéines végétales. Pour la plupart des personnes, il est essentiel d’en consommer à chaque repas, afin d’assurer une énergie régulière tout au long de la journée et d’éviter les coups de fatigue ou les envies de grignotage. Alors pourquoi entend-on souvent que « les féculents le soir font grossir » ? En réalité, ce n’est pas la présence de féculents dans l’assiette du dîner qui entraîne une prise de poids. Quant on souhaite maigrir, ce qui compte, c’est de créer un déficit calorique bien ajusté, mais surtout de veiller à l’équilibre global de l’alimentation . Cela signifie apporter à l’organisme toutes les matières dont il a besoin : protéines, glucides, bonnes graisses, vitamines et minéraux, en qualité et en quantité suffisantes. À l’inverse, il s’agit d’éviter les excès et de limiter les apports de mauvaise qualité, comme les sucres raffinés ou certaines graisses saturées, qui favorisent le stockage et ne répondent pas réellement aux besoins du corps. Il peut toutefois arriver que l’on choisisse de réduire, voire de supprimer les féculents au dîner. Non pas parce que le corps n’en a pas besoin le soir, mais parce que certaines personnes se sentent plus légères, digèrent mieux ou ont moins faim à ce moment-là. Dans ce cas, il est tout à fait possible d’opter pour un repas composé de légumes, de protéines (poisson, œufs, viande, légumineuses, fromage…) et d’un peu de matières grasses de bonne qualité, sans féculents. Mais cette option doit rester ponctuelle ou adaptée aux sensations personnelles, et non devenir une règle stricte. En matière de gestion du poids, l’important n’est donc pas d’éliminer un aliment ou un groupe d’aliments, mais de construire une alimentation équilibrée et adaptée à vos besoins, en therme de choix, d'associations ou encore de proportions , qui vous apporte de l’énergie sans excès, favorise une bonne satiété et respecte votre confort digestif. En résumé, vous pouvez tout à fait manger des féculents le soir. L’essentiel est d’écouter vos sensations, de rester attentif à vos signaux de faim et de satiété, et de maintenir une alimentation variée, qui réponde réellement aux besoins de votre organisme.
par Laurianne Chignard 28 août 2025
La rentrée scolaire est souvent une période un peu particulière. Les emplois du temps se mettent en place, les activités reprennent, la circulation est plus dense et les journées paraissent plus courtes. Cette accumulation d’inconnues peut rapidement générer une charge mentale importante, notamment lorsqu’il s’agit de répondre à la question quotidienne : « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? » C’est justement pour alléger ce poids que l’organisation des repas prend tout son sens. Anticiper vos menus vous permet de libérer de l’espace mental, de réduire les courses de dernière minute et d’éviter de cuisiner dans la précipitation. Planifier une semaine de menus ne veut pas dire perdre en spontanéité. C’est plutôt un moyen de vous assurer d’avoir des repas équilibrés sous la main, tout en gardant de la souplesse pour adapter les plats en fonction des imprévus. Vous gagnez en sérénité au quotidien, et toute la famille profite de repas variés, préparés sans stress. C’est aussi un excellent moyen de bien amorcer l’année : poser dès maintenant de bonnes bases d’organisation vous aidera à maintenir un rythme plus fluide, à la maison comme dans l’assiette. Pour vous accompagner dans cette démarche, j’ai préparé un guide pratique en téléchargement gratuit. Vous y trouverez une semaine de menus équilibrés, une liste de courses adaptée, des fiches recettes simples et un planning de batch cooking pour gagner du temps. De quoi vous aider à aborder la rentrée de façon plus sereine, avec l’esprit dégagé.
par Laurianne Chignard 27 juillet 2025
En été, la pastèque s’invite naturellement dans nos assiettes. Rafraîchissante, juteuse, légèrement sucrée, elle semble idéale pour se désaltérer tout en se régalant. Pourtant, comme tout aliment, elle présente des atouts nutritionnels mais aussi quelques limites à connaître. Je vous propose de faire le point. Les intérêts nutritionnels de la pastèque La pastèque est un fruit particulièrement riche en eau (plus de 90 %), ce qui en fait un excellent choix en période de fortes chaleurs ou lors d’activités physiques. Elle participe efficacement à l’hydratation de l’organisme tout en apportant une sensation de légèreté. Sur le plan vitaminique, elle est une source intéressante de vitamine C et de vitamine A sous forme de bêta-carotène, ce qui soutient l’immunité, la vision et la santé de la peau. Elle contient également de la citrulline, un acide aminé qui jouerait un rôle dans la vasodilatation et pourrait avoir un effet bénéfique sur la circulation sanguine. Enfin, son apport calorique reste modéré : environ 30 kcal pour 100 g, ce qui la rend compatible avec la plupart des objectifs de maintien ou de perte de poids, à condition de respecter les quantités. Les limites et points de vigilance La pastèque a un index glycémique (IG) élevé, c’est-à-dire qu’elle provoque une élévation rapide de la glycémie après sa consommation. Bien que sa charge glycémique (qui prend en compte les quantités réellement consommées) reste modérée, il peut être judicieux d’éviter d’en consommer de grandes portions, surtout si vous présentez une insulinorésistance , un diabète ou un objectif de régulation du poids. Sur le plan digestif, certaines personnes peuvent ressentir un inconfort intestinal après avoir consommé de la pastèque, notamment en cas de côlon irritable . Sa richesse en eau et en certains sucres fermentescibles peut provoquer des ballonnements ou un transit accéléré chez les plus sensibles. Enfin, il est important de souligner que la pastèque, bien qu’appréciée pour sa fraîcheur, reste pauvre en fibres et en protéines. Elle rassasie peu sur le long terme si elle est consommée seule. Je vous recommande donc de l’intégrer en fin de repas ou de l’associer à une source de fibres (amandes, graines, fromage frais...) pour limiter le pic glycémique et favoriser une meilleure satiété. En résumé Je considère la pastèque comme un fruit plaisir, désaltérant et nutritif lorsqu’elle est consommée avec mesure et au bon moment de la journée. Elle peut tout à fait trouver sa place dans une alimentation équilibrée, en particulier lorsqu’elle est intégrée dans un contexte alimentaire global favorable : en accompagnement d’un repas équilibré, ou en collation intelligente si vous ajustez les quantités et la combinez judicieusement. Comme toujours, c’est la fréquence, la portion et le contexte global qui feront la différence.
par Laurianne Chignard 27 juillet 2025
Le lipoedème est une maladie chronique progressive qui touche presque exclusivement les femmes. Elle se manifeste par une accumulation disproportionnée et symétrique de tissu adipeux sous‑cutané, majoritairement au niveau des cuisses, hanches, fesses et parfois des bras, épargnant les pieds et mains Qu’est‑ce que le lipoedème ? Il s’agit d’un dysfonctionnement du tissu adipeux, distinct de l’obésité ou de la cellulite. La graisse lipodémateuse est hormonale, fibrosée, inflammée et souvent liée à une altération du drainage lymphatique Cette particularité explique pourquoi elle ne réagit pas à l’alimentation ou à l’exercice classique, contrairement à la graisse "saine". Les signes cliniques incluent douleur à la pression, tendance aux ecchymoses, sensibilité accrue et œdème non réductible
par Laurianne Chignard 21 juillet 2025
L’été rime avec chaleur, terrasse... et glaces ! Pourtant, lorsqu’on est dans une démarche de perte de poids, il n’est pas rare de s’interroger : peut-on vraiment s’autoriser une glace sans compromettre ses efforts ? La réponse est oui, à condition de faire des choix éclairés et de respecter un cadre de consommation raisonnable. Glaces et perte de poids : ce qu’il faut garder en tête Une glace, qu’elle soit artisanale ou industrielle, reste un produit plaisir. Ce qui pose souvent souci, c’est la fréquence et la quantité. Une boule de glace de temps en temps ne fera jamais échec à une perte de poids. Mais une consommation régulière, surtout lorsqu’elle vient s’ajouter à des apports déjà suffisants, peut freiner la progression. La vigilance porte donc davantage sur la place que la glace prend dans la globalité de l’alimentation que sur le produit en lui-même. Glace, crème glacée, sorbet : quelles différences nutritionnelles ? Il existe de nombreuses variétés de glaces, mais deux grandes familles se distinguent : les crèmes glacées et les sorbets. La crème glacée est un mélange à base de lait, crème, parfois de jaune d’œuf, du sucre et divers arômes ou ingrédients gourmands. C’est cette base lactée qui la rend plus riche en lipides, donc plus calorique. Une portion de 100 grammes de crème glacée classique peut facilement contenir entre 180 et 250 kcal, notamment en présence de chocolat, caramel ou inclusions diverses. Le sorbet, lui, est composé essentiellement d’eau, de fruits et de sucre. Il est donc moins gras, mais reste sucré. Il apporte en moyenne 120 à 150 kcal pour 100 grammes. Son intérêt est aussi de contenir parfois une belle proportion de fruits, apportant vitamines et fibres en quantité modeste. Comment bien choisir une glace industrielle ? Quand vous choisissez une glace ou un sorbet en supermarché, prenez le temps de lire l’étiquette nutritionnelle. Voici quelques points à observer : La liste des ingrédients : plus elle est courte, mieux c’est. Évitez les glaces contenant des huiles hydrogénées, des colorants ou arômes artificiels en excès. La quantité de sucre : cherchez des produits qui restent en dessous de 20 grammes de sucres pour 100 grammes, même si cela reste rare. La teneur en fruits pour les sorbets : préférez ceux qui affichent au moins 35 à 45 % de fruits, gage d’un sorbet plus naturel et savoureux. Les matières grasses : pour les crèmes glacées, une teneur élevée en matières grasses saturées doit inviter à la modération. Les alternatives "allégées", souvent proposées, peuvent être moins caloriques mais parfois au prix d’ajouts d’édulcorants ou d’épaississants. Cela peut dépanner ponctuellement, mais elles ne doivent pas devenir la norme. Et pourquoi pas un sorbet maison ? Réaliser un sorbet maison est bien plus simple qu’il n’y paraît. Pas besoin d’investir dans une sorbetière onéreuse : un bon mixeur plongeant ou un robot classique suffit. Il vous suffit de mixer des fruits surgelés (banane, mangue, fruits rouges, ananas...), éventuellement avec un peu de jus de citron et un soupçon de miel ou de sirop d’agave si les fruits sont très acidulés. La texture obtenue est naturellement onctueuse et rafraîchissante. C’est une manière idéale de savourer un dessert glacé tout en profitant des fibres et micronutriments des fruits, avec une teneur en sucre maîtrisée. (pour les abonnés du cabinet : des recettes sont disponibles sur votre application) Quelle fréquence et dans quel cadre consommer une glace quand on surveille son poids ? Il est tout à fait possible d’intégrer une glace dans une démarche de perte de poids, à condition de ne pas la consommer en plus de son alimentation habituelle. Cela peut par exemple remplacer un dessert ou un goûter sucré. Il est aussi intéressant de privilégier la dégustation après un repas équilibré : la présence de fibres, de protéines et de matières grasses dans le repas ralentira l’absorption des sucres de la glace. En termes de fréquence, une à deux fois par semaine me semble raisonnable si l’on reste vigilant sur les portions. Une boule ou deux, soit environ 60 à 100 grammes, est une quantité suffisante pour se faire plaisir sans excès. Enfin, je vous encourage à savourer votre glace en pleine conscience : en la dégustant lentement, assis, et en appréciant les sensations procurées. Cela permet souvent de limiter la quantité consommée, tout en augmentant la satisfaction. En résumé Les glaces et sorbets n’ont pas à être bannis d’une alimentation équilibrée, même dans un objectif de perte de poids. L’essentiel est de choisir des produits de qualité, de surveiller les portions et de respecter un cadre de consommation adapté. Et pour encore plus de maîtrise et de plaisir, rien ne vaut le fait maison !