Je n'arrive pas à perdre du poids
Laurianne Chignard • 15 juillet 2025
Je n'arrive pas à perdre du poids
Il m’arrive souvent d’accueillir au cabinet des personnes qui me disent : « Je mange bien, je bouge plus, mais je ne perds pas de poids ». Ce constat est aussi frustrant que décourageant. Pourtant, cette situation n’est pas rare. Lorsqu’on a la sensation de faire « tout ce qu’il faut » mais que la balance ne suit pas, il est essentiel de prendre du recul et d’explorer différentes pistes. Car la perte de poids ne se résume pas à une simple addition de calories consommées et dépensées.
Dans cet article, je vous propose de passer en revue les principales hypothèses qui peuvent expliquer ce blocage. Vous verrez qu’il existe de nombreux facteurs susceptibles d’influencer votre poids, même lorsque votre hygiène de vie semble bonne.
Une hygiène de vie qui n’est peut-être pas aussi équilibrée qu’elle en a l’air
Manger équilibré et bouger sont des bases indispensables, mais elles ne suffisent pas toujours. En réalité, d’autres piliers de la santé peuvent venir perturber les résultats escomptés.
Le premier de ces piliers, c’est le repos. Un sommeil de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante perturbe les régulations hormonales, notamment celles qui contrôlent la faim et la satiété (ghréline et leptine). Il favorise aussi une augmentation du cortisol, l’hormone du stress, qui pousse l’organisme à stocker davantage.
Justement, le stress chronique est un autre frein majeur. Il ne s’agit pas seulement de stress professionnel ou familial, mais aussi d’un stress métabolique que l’organisme peut subir en cas de pratique sportive trop intense sans récupération suffisante. Trop d’entraînements, pas assez de repos, et votre corps se défend en ralentissant la perte de masse grasse.
Enfin, il faut également s’interroger sur d’éventuelles carences nutritionnelles. Un déficit en certaines vitamines, en minéraux ou en acides gras essentiels peut perturber le métabolisme énergétique. Par exemple, un manque de magnésium ou de fer peut affecter la qualité du sommeil, la gestion du stress et la récupération musculaire.
Des émotions qui pèsent lourd
Il est aussi important de ne pas négliger l’impact des émotions sur le poids. Manger par compensation émotionnelle, même avec des aliments considérés comme sains, peut déséquilibrer la balance énergétique. Les émotions peuvent également favoriser une inflammation de bas grade, qui elle-même perturbe la régulation pondérale.
Je vous invite toujours à observer votre rapport à l’alimentation et à prendre du recul sur les situations dans lesquelles vous avez besoin de manger autrement que pour répondre à une faim physiologique.
Et si ce n’était pas du gras ?
Parfois, derrière une absence de perte de poids, se cache en réalité une prise de masse musculaire. Vous avez peut-être gagné en muscle en vous mettant à une activité physique plus régulière ou plus intense. Le muscle est plus dense que la graisse : il prend moins de place mais pèse davantage. C’est pourquoi la balance peut rester stable alors que votre silhouette change et que vos vêtements deviennent plus amples.
Il est donc essentiel de ne pas se fier uniquement à son poids, mais aussi de mesurer d’autres indicateurs comme le tour de taille, la composition corporelle ou simplement la façon dont vous vous sentez dans votre corps.
EN cabinet, nous réalisons des Bilans de masse corporelle
régulièrement pour régler cette question
Explorer les causes médicales
Enfin, lorsque toutes les pistes hygiéno-diététiques ont été explorées et que le poids reste figé, il est nécessaire de considérer les causes médicales.
Parmi les troubles fréquents, la thyroïde occupe une place de choix. Une hypothyroïdie, même discrète, peut ralentir le métabolisme et rendre la perte de poids plus difficile. Un bilan thyroïdien permet de lever le doute.
Il est aussi important de penser à la résistance à l’insuline, une situation où les cellules deviennent moins sensibles à cette hormone régulatrice du sucre sanguin. Cela favorise le stockage des graisses, surtout au niveau abdominal.
Chez les femmes, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une autre cause fréquente. Il s’accompagne souvent d’une prise de poids ou d’une difficulté à en perdre, en raison de déséquilibres hormonaux et d’une résistance à l’insuline.
Le lipœdème
reste encore trop méconnu, mais il mérite d’être évoqué. Il s’agit d’une pathologie chronique qui provoque une accumulation anormale de graisses au niveau des jambes et parfois des bras, souvent douloureuse et non réversible par le seul régime alimentaire.
Enfin, d’autres pathologies ou traitements médicaux peuvent également perturber la régulation du poids. C’est pourquoi il est important de faire le point avec un professionnel de santé lorsque le poids reste bloqué malgré vos efforts.
En résumé
Si vous avez le sentiment de bien faire mais que votre poids reste un point de blocage, ne vous découragez pas. Prenez le temps d’évaluer l’ensemble de votre hygiène de vie, au-delà de la seule assiette et de l’activité physique. Observez votre sommeil, votre niveau de stress, votre récupération. Questionnez votre rapport aux émotions. Et si besoin, n’hésitez pas à consulter pour écarter des causes médicales sous-jacentes.
Chaque situation est unique et mérite une approche globale et personnalisée. Je reste à votre disposition pour vous aider à faire le point et construire un accompagnement adapté à votre réalité.

Je vous parle aujourd’hui de médecine fonctionnelle, un sujet qui me passionne autant qu’il m’interpelle. Cette approche, encore peu connue du grand public en France, prend pourtant une place croissante dans les pratiques de santé dites complémentaires. Mais que recouvre réellement cette notion, quels sont ses atouts, ses dérives… et surtout, quelle est ma position en tant que diététicienne nutritionniste ? La médecine fonctionnelle, qu’est-ce que c’est ? La médecine fonctionnelle se distingue de la médecine conventionnelle par sa volonté de chercher les causes profondes d’un trouble, plutôt que de se contenter de soulager un symptôme. Elle s’intéresse au fonctionnement global du corps humain, en mettant en lumière les interactions complexes entre les différents systèmes : digestif, hormonal, immunitaire, nerveux… Cette approche est précieuse dans les situations où les patients présentent des troubles bien réels alors que tous les examens médicaux reviennent « normaux ». Fatigue chronique, troubles digestifs, douleurs diffuses, troubles du sommeil ou de l’humeur… autant de signaux que le corps envoie, mais qui restent parfois sans réponse dans un parcours médical classique. Les forces de la médecine fonctionnelle : prévention et vision globale Ce que j’apprécie profondément dans cette approche, c’est cette capacité à ne pas réduire l’individu à une pathologie ou un organe. En médecine occidentale, chaque spécialiste reste souvent concentré sur son champ de compétences, parfois au point d’en oublier la personne dans sa globalité. Or, le corps humain est un système intégré où chaque fonction interagit avec les autres. En nutrition, nous savons depuis longtemps que chacun possède sa propre sensibilité, son propre seuil de tolérance, que ce soit face à un aliment, à un mode de vie ou même à une émotion. Un même excès ou une même carence n’aura pas les mêmes effets d’une personne à l’autre. Parfois, une caresse suffit à apaiser, là où ailleurs il faudrait un traitement. La médecine fonctionnelle s’inscrit dans cette compréhension des variabilités individuelles et dans une logique de prévention : comprendre ce qui, chez chacun, déséquilibre les systèmes avant que la maladie ne s’installe. Mais attention aux dérives... Malheureusement, comme souvent lorsqu’un cadre légal précis fait défaut, certains s’emparent de cette approche pour en faire un business avant tout, multipliant les bilans inutiles, les tests coûteux aux résultats parfois peu exploitables ou peu fiables, et surtout des prescriptions de compléments alimentaires en cascade, avec une promesse de « guérison » qui ne devrait jamais exister en dehors d’un cadre médical rigoureux. Cette dérive commerciale dessert une approche pourtant pertinente et empêche bien des personnes de lui accorder la confiance qu’elle mériterait. Ma position en tant que diététicienne nutritionniste Pour ma part, je reste une professionnelle de santé diplômée , soumise à un cadre réglementaire strict. Je ne suis pas médecin et ne prétends pas l’être. En revanche, mon métier me permet de comprendre le fonctionnement global du corps humain, les liens entre alimentation, digestion, inflammation, immunité, équilibre hormonal et bien d’autres encore. Je m’inspire donc de la médecine fonctionnelle , non pas pour remplacer un suivi médical, mais pour enrichir ma lecture de votre situation et affiner mes conseils. Cela me permet de : identifier des déséquilibres potentiels qui mériteraient d’être explorés par votre médecin, proposer une alimentation adaptée, qui soutient votre équilibre sans jamais céder aux promesses miracles, vous accompagner avec des conseils personnalisés, qui respectent vos besoins réels, vos préférences et votre rythme de vie. quand cela me semble nécessaire, je vous oriente vers des professionnels compétents : médecins, spécialistes, thérapeutes de confiance. Et bien sûr, je peux vous proposer l’usage de certains compléments alimentaires, mais toujours avec prudence, justesse et en transparence. Pour conclure La médecine fonctionnelle propose une vision du corps qui me correspond : une approche systémique, globale et respectueuse de la complexité humaine. Je regrette simplement que ce champ ne soit pas encore mieux encadré en France, pour éviter que les dérives commerciales ne viennent entacher sa crédibilité. Si vous aussi vous ressentez des troubles persistants, mal expliqués, et que vous souhaitez explorer des pistes nutritionnelles sérieuses et adaptées, je vous accueille avec plaisir au cabinet ou en téléconsultation . Réservez votre rendez-vous pour que nous explorions ensemble les clés de votre équilibre.

Vous avez peut-être déjà vécu cette situation : vos analyses de sang reviennent « dans les normes », mais vous continuez à vous sentir fatigué, à avoir du mal à perdre du poids, ou à vous plaindre de troubles de la concentration et de la mémoire. Il est alors légitime de se demander si ces « normes » reflètent réellement l’état de santé optimal. Pour comprendre cette différence entre normes biologiques et normes santé, prenons l’exemple de la thyroïde et plus précisément de l’hypothyroïdie subclinique. Les normes laboratoire : des seuils statistiques, pas des indicateurs de bien-être Les normes biologiques établies par les laboratoires reposent sur des moyennes statistiques issues des résultats de toutes les personnes analysées, qu’elles soient en bonne santé ou déjà porteuses de troubles. Par conséquent, ces seuils ne correspondent pas à une garantie de fonctionnement physiologique optimal, mais à une moyenne dans laquelle cohabitent les personnes en santé et celles qui ne le sont pas. Pour la TSH, qui reflète l’activité de la glande thyroïde , les normes de laboratoire se situent généralement entre 0,4 et 4 mUI/L. Tant que votre TSH reste dans cet intervalle, on vous considérera « dans la norme ». Pourtant, en santé fonctionnelle, on observe que de nombreuses personnes présentent des symptômes évocateurs d’hypothyroïdie alors que leur TSH est supérieure à 1,5 mUI/L. Fatigue, frilosité, prise de poids inexpliquée, ralentissement intellectuel ou chute de cheveux peuvent apparaître bien avant d’atteindre le seuil de 4 mUI/L fixé par les laboratoires. La santé fonctionnelle : une lecture plus préventive En santé fonctionnelle, la lecture des bilans biologiques est plus exigeante : l’objectif n’est pas simplement d’éviter la maladie, mais de préserver un fonctionnement optimal. Pour la TSH, la plupart des spécialistes en santé fonctionnelle estiment qu’un taux supérieur à 2 ou 2,5 mUI/L n’est plus optimal, surtout chez la femme en âge de procréer. Cela n’a rien d’anodin : plusieurs études ont en effet montré que, chez les femmes enceintes ou souhaitant concevoir, une TSH supérieure à 2,5 mUI/L est associée à un risque accru de fausse couche ou de complications obstétricales . Il est donc essentiel de considérer cette limite plus basse lorsqu’il s’agit de soutenir la fertilité ou de sécuriser le déroulement d’une grossesse. Hypothyroïdie subclinique : un déséquilibre silencieux mais réel L’hypothyroïdie subclinique correspond à une élévation légère de la TSH alors que les hormones thyroïdiennes libres (T3 et T4) restent dans la norme. Pourtant, ce déséquilibre peut suffire à engendrer des symptômes impactant la qualité de vie. Il s’agit alors d’un véritable signal d’alerte : votre thyroïde ne fonctionne plus aussi efficacement qu’elle le devrait. Ce n’est pas encore une maladie à proprement parler, mais cela traduit une fatigue de l’organe qui peut évoluer. Pourquoi est-ce important de faire la différence ? Être « dans la norme labo » ne signifie pas être en pleine santé. L’interprétation des résultats doit toujours être croisée avec votre symptomatologie, votre mode de vie, vos antécédents et vos projets personnels, notamment en matière de fertilité. Dans mon approche, je m’attache à cette lecture plus fine : une TSH légèrement élevée peut déjà être un frein à votre énergie, à votre confort de vie ou à votre désir de grossesse. Il existe alors des leviers nutritionnels, micronutritionnels et liés à l’hygiène de vie pour soutenir la thyroïde et prévenir une dégradation plus profonde. Si vous ressentez des symptômes persistants malgré des analyses « normales », n’hésitez pas à en parler : votre corps vous adresse des messages bien avant que la maladie ne soit déclarée. Mon rôle est de vous aider à les comprendre et à y répondre.

La maladie de Hashimoto, une forme d'hypothyroïdie d'origine auto-immune, est une affection dans laquelle le système immunitaire attaque la glande thyroïde. Cette perturbation entraîne souvent une baisse de la production d'hormones thyroïdiennes, provoquant des symptômes tels que la fatigue, la prise de poids, la dépression, et une sensibilité accrue au froid. Bien que des traitements médicaux existent, l'alimentation joue un rôle clé dans la gestion de cette pathologie. Voyons de plus près comment l'alimentation peut influencer cette maladie et en quoi elle peut potentiellement réduire les anticorps responsables de l'attaque de la thyroïde. Le lien entre Hashimoto et l'alimentation La maladie de Hashimoto étant une maladie auto-immune, le système immunitaire produit des anticorps qui attaquent la glande thyroïde. Si la cause exacte de cette réaction est encore mal comprise, il existe un lien entre certains facteurs environnementaux, dont l'alimentation, et l'aggravation de la maladie. Par exemple, certains aliments peuvent favoriser l'inflammation dans le corps ou interférer avec le fonctionnement normal de la glande thyroïde. Les aliments riches en antioxydants, en vitamines et minéraux comme le sélénium, le zinc et la vitamine D, peuvent jouer un rôle protecteur en réduisant l'inflammation et en soutenant la fonction thyroïdienne. L'optimisation de ces apports nutritionnels peut ainsi aider à améliorer les symptômes de Hashimoto et à moduler les réponses immunitaires de manière bénéfique. Hashimoto et les intolérances alimentaires Il est souvent observé que les personnes atteintes de la maladie de Hashimoto présentent un taux élevé d’intolérances alimentaires, notamment au gluten et aux produits laitiers. Bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore totalement élucidés, il semble que ces aliments puissent provoquer des réactions inflammatoires qui perturbent encore davantage le système immunitaire et accélèrent l'attaque de la thyroïde. Le gluten, en particulier, est un facteur de risque pour de nombreuses personnes atteintes de troubles auto-immuns. Il pourrait en effet exacerber la perméabilité intestinale, également appelée "syndrome de l'intestin perméable", ce qui permet à des toxines et des antigènes d'entrer dans la circulation sanguine et de déclencher une réponse immunitaire anormale. En supprimant certains aliments déclencheurs comme le gluten, on pourrait réduire cette inflammation et soulager les symptômes associés à la maladie de Hashimoto. Réduire les anticorps responsables de la maladie grâce à l'alimentation Bien que l'alimentation ne puisse pas guérir la maladie de Hashimoto, elle peut jouer un rôle central pour diminuer les anticorps dirigés contre la glande thyroïde. En optimisant les apports en nutriments spécifiques, il est possible de soutenir le système immunitaire et de limiter la production d'anticorps. Le sélénium, par exemple, est un minéral clé dans la gestion de la maladie de Hashimoto. Des études ont montré que des apports suffisants en sélénium pouvaient réduire les niveaux d'anticorps antithyroïdiens et améliorer les paramètres thyroïdiens. Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras et certaines huiles végétales, peuvent également avoir un effet anti-inflammatoire. De plus, une alimentation riche en fibres, provenant de fruits, légumes et légumineuses, favorise la santé intestinale, ce qui est essentiel pour réguler le système immunitaire. La complexité de chaque cas Il est essentiel de comprendre que la gestion de la maladie de Hashimoto par l'alimentation est une démarche individuelle et complexe. Chaque patient réagit différemment aux modifications alimentaires, et il n'existe pas de solution unique. Les besoins nutritionnels et les intolérances alimentaires varient en fonction de chaque personne, de son environnement et de son état de santé général. C’est pourquoi une prise en charge personnalisée est indispensable. En tant que diététicienne, je vous conseille vivement de consulter un professionnel de santé pour élaborer un plan alimentaire adapté à vos spécificités. L’évaluation des symptômes, des antécédents médicaux et des tests alimentaires (comme les tests d’intolérances ou d’allergies) est essentielle pour identifier les causes potentielles de l’inflammation et de l’aggravation de la maladie. En conclusion L'alimentation peut avoir un impact significatif sur la gestion de la maladie de Hashimoto. En optimisant les apports en nutriments clés, en réduisant l'inflammation et en éliminant les aliments potentiellement irritants, il est possible de réduire les anticorps responsables de la destruction de la glande thyroïde et d’améliorer la qualité de vie. Toutefois, chaque cas étant unique, une approche personnalisée est essentielle pour garantir des résultats optimaux. Si vous êtes concerné par cette maladie, n’hésitez pas à consulter pour explorer les options qui s’offrent à vous en matière d’alimentation et de prise en charge globale.

Lorsque l’on entame une démarche nutritionnelle, il peut sembler surprenant que la diététicienne propose une prise de sang. Pourtant, les bilans biologiques peuvent s’avérer précieux pour comprendre certains blocages, affiner le diagnostic nutritionnel et personnaliser les conseils. Ils ne remplacent pas l’écoute, ni l’analyse de vos habitudes de vie, mais ils viennent compléter cette démarche de façon objective et concrète. Une photographie interne au début de la prise en charge Dès les premières consultations, une analyse sanguine peut me permettre d’identifier des éléments invisibles à l’œil nu : carences, déséquilibres métaboliques, inflammation chronique, troubles hormonaux… Autant de facteurs qui influencent votre comportement alimentaire, votre état de fatigue ou encore la capacité de votre corps à perdre du poids. Dans le cadre du surpoids ou de l’obésité, par exemple, certains marqueurs comme l’insulinémie, la glycémie à jeun, les triglycérides ou encore la CRP ultrasensible permettent de détecter une résistance à l’insuline ou un état inflammatoire chronique, souvent silencieux. Ces éléments conditionnent fortement l’efficacité du suivi nutritionnel. Mieux les connaître, c’est ajuster les recommandations dès le départ. Chez les femmes, les bilans hormonaux peuvent aussi apporter des informations essentielles, notamment en cas de suspicion de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), de troubles du cycle ou de difficultés à perdre du poids malgré une alimentation équilibrée. Il ne s’agit pas de se substituer au médecin ou au gynécologue, mais d’alerter si nécessaire sur des éléments qui méritent d’être explorés plus en détail. Je suis également attentive à l’équilibre de la thyroïde, souvent perturbé sans être diagnostiqué, en particulier chez les femmes. Une hypothyroïdie frustre peut générer de la fatigue, une prise de poids, un ralentissement digestif ou un état dépressif. Un dosage de la TSH, des hormones T3 et T4, et éventuellement des anticorps antithyroïdiens, peut orienter le diagnostic. Des analyses utiles aussi dans le suivi Les prises de sang ne sont pas réservées à la phase initiale du suivi. Elles peuvent également s’intégrer dans une démarche d’évaluation au fil du temps. Suivre l’évolution d’un bilan lipidique, d’un marqueur inflammatoire ou d’un statut en fer, par exemple, permet de mesurer les effets des changements alimentaires et d’ajuster les recommandations si besoin. Dans une approche globale de santé (qu’on peut rapprocher de la notion de vitalisme moderne), les bilans biologiques permettent également d’évaluer la qualité du terrain : équilibre acido-basique, statut en vitamine D, B12, zinc, magnésium, ou encore niveau de stress oxydatif. Ces paramètres ont un impact direct sur votre niveau d’énergie, votre immunité, votre sommeil ou votre digestion. Il ne s’agit pas de « tout doser » systématiquement, mais de cibler les analyses en fonction de vos symptômes, de votre historique médical et de vos objectifs. Et les tests d’intolérances alimentaires ? Parmi les demandes fréquentes figure la question des intolérances alimentaires. Certains laboratoires proposent des analyses sanguines fondées sur la détection d’anticorps de type IgG dirigés contre une large liste d’aliments. Il est essentiel de préciser que ces tests sont onéreux et que leurs résultats ne sont pas validés scientifiquement à ce jour. Les IgG ne traduisent pas une intolérance mais simplement une exposition normale du système immunitaire à un aliment. Les sociétés savantes ne recommandent pas ce type d’analyse dans la prise en charge des troubles digestifs. C’est pourquoi je ne propose pas spontanément ce type d’examen. Toutefois, si vous souhaitez les réaliser, je peux vous accompagner dans la démarche : choix du laboratoire, transmission de la demande à l’infirmier(ère) libéral(e), interprétation des résultats. Mais quoi qu’il en soit, une étude diététique reste indispensable pour comprendre et soulager vos symptômes, sans provoquer de carences ni engager des évictions alimentaires inutiles. Comment organiser ces analyses ? Lorsque des analyses sanguines me paraissent pertinentes, deux options sont possibles : Je peux rédiger un courrier à votre médecin traitant, lui expliquant les raisons de ma demande. C’est alors lui qui décide s’il souhaite ou non prescrire ces examens. Si l’ordonnance est délivrée par le médecin, les analyses peuvent être prises en charge par l’Assurance Maladie (selon les conditions habituelles de remboursement). Je peux également vous proposer une demande d’analyses, destinée à un laboratoire spécialisé en nutrition. Dans ce cas, le prélèvement est réalisé par un(e) infirmier(ère) libéral(e), puis les échantillons sont transmis au laboratoire. Les frais sont alors entièrement à votre charge , cette démarche ne relevant pas d’un acte médical remboursable. En résumé, les analyses biologiques peuvent être de véritables alliées dans votre parcours nutritionnel. Elles permettent d’objectiver certains troubles, de personnaliser l’accompagnement et d’en évaluer les effets dans le temps. Elles ne remplacent pas une écoute attentive et une analyse fine de votre quotidien, mais elles les complètent précieusement, à condition d’être utilisées avec discernement et dans une approche globale.

Vous avez déjà essayé de planifier vos repas pour la semaine, mais vous manquez d’idées, de temps ou de motivation ? Vous commencez, puis vous laissez tomber au bout de trois jours ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e. L’organisation des repas reste, pour beaucoup, une charge mentale importante… mais il existe des solutions simples, efficaces et durables. C’est justement ce que je vous propose de découvrir dans les nouveaux ateliers en petit groupe que je lance au cabinet. Un moment pour vous, avec une diététicienne à vos côtés Ces ateliers sont l’occasion de prendre du recul sur vos habitudes alimentaires, d’y voir plus clair, et de repartir avec des outils concrets. Pendant deux heures, nous allons revoir ensemble les principes d’un équilibre alimentaire adapté à votre quotidien, sans rigidité ni jugement. Puis, pas à pas, vous construirez une semaine de menus personnalisée, selon vos goûts, votre rythme de vie et vos contraintes. Le tout se fait dans une ambiance conviviale, en groupe restreint (4 personnes maximum), pour favoriser les échanges et permettre un accompagnement de qualité. Pourquoi participer à un atelier plutôt que de chercher des idées sur internet ? Parce que vous êtes unique, et qu’aucune grille de menus toute faite ne peut réellement vous correspondre à long terme. Parce que les conseils que vous trouverez en ligne sont souvent contradictoires, culpabilisants ou peu réalistes. Et surtout, parce qu’un atelier, c’est un cadre rassurant, un espace pour poser vos questions, partager vos difficultés et construire des solutions qui vous ressemblent, avec l’expertise d’une professionnelle formée en nutrition. Pour qui ? Comment s’inscrire ? Ces ateliers sont ouverts à tous, que vous soyez patient·e du cabinet ou non, avec ou sans suivi en cours. Les patients abonnés bénéficient d’un tarif préférentiel, mais tout le monde est bienvenu. 📍 Lieu : Cabinet DiétNantes – 95 boulevard de Doulon, Nantes 🕒 Durée : 2 heures 👥 Groupe limité à 4 personnes 📅 Dates & inscription : Consultez les prochaines sessions ici 🎟️ Code de réduction pour abonnés :disponible sur votre application (ou sur demande) Et après ? Vous repartirez avec une semaine de menus construite, des idées renouvelées, et surtout une méthode que vous pourrez réutiliser. C’est le point de départ vers une organisation plus sereine, plus souple, et mieux adaptée à votre réalité. N’hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre question. Et si vous connaissez quelqu’un que cela pourrait intéresser, pensez à partager l’info ! À très bientôt, Laurianne

L’été est souvent synonyme de musique, de convivialité, de plein air… et parfois aussi de tentations alimentaires à chaque coin de stand. Lorsque l’on est engagé dans une démarche de perte de poids, ces moments peuvent soulever de nombreuses questions : faut-il continuer à tout contrôler ? Peut-on faire des écarts sans tout « gâcher » ? Comment concilier plaisir et équilibre sans culpabiliser ? Je vous propose ici quelques repères pour traverser un festival (ou tout autre grand événement estival)avec sérénité, sans renoncer à vos objectifs… mais sans non plus vous priver de l’essentiel : vivre pleinement. Un moment de pause… bénéfique Dans une démarche de perte de poids, il peut être utile (et même nécessaire) de savoir mettre ponctuellement le cadre alimentaire en pause. Cela ne signifie pas « abandonner », mais au contraire faire preuve de flexibilité et d’adaptation. Un festival implique souvent de longues marches, une forte dépense énergétique, de la chaleur, des horaires décalés… et un contexte social intense. Le corps est mobilisé différemment, et il est parfaitement légitime que vos besoins alimentaires changent. Vouloir à tout prix rester dans un cadre strict risque d’aboutir à de la frustration, voire à une perte de plaisir ou d’énergie qui, au final, nuit au projet global. Bien manger sur place, c’est possible Il n’est pas rare de trouver aujourd’hui sur les festivals des stands variés, allant bien au-delà des éternels sandwichs-saucisses. En observant un peu les options proposées, on peut souvent repérer des alternatives intéressantes : plats végétariens, salades composées, wraps maison, bowls de fruits frais, yaourts ou fromages blancs au rayon frais… Je vous encourage à choisir en fonction de votre faim réelle, de votre appétit du moment et de vos envies. Ce n’est pas un problème de manger une part de pizza ou un burger, tant que vous y trouvez du plaisir et que cela s’inscrit dans une dynamique ponctuelle. Parfois, ce qui fait le plus de bien n’est pas ce qu’il y a dans l’assiette, mais le fait de le partager, de se sentir inclus, de relâcher la pression. L’important n’est pas la perfection d’un repas isolé, mais l’équilibre global sur la durée. Les boissons : un vrai point d’attention Les boissons peuvent représenter une part non négligeable des apports énergétiques, surtout si elles sont alcoolisées ou sucrées. Bien sûr, une bière fraîche ou un verre de rosé peut faire partie du plaisir du moment. Mais il est utile de garder en tête que ces boissons sont caloriques et n’apportent ni satiété ni éléments nutritifs essentiels. Cela dit, je ne prône pas l’interdiction stricte. Une consommation modérée, assumée, dans un contexte festif, n’aura pas d’impact majeur si elle reste occasionnelle. En revanche, je vous invite à veiller à votre hydratation réelle : l’eau reste la seule boisson indispensable, gratuite, disponible dans la plupart des festivals et sans calories. Alterner les verres d’eau et les boissons alcoolisées ou sucrées permet de mieux ressentir sa soif, d’éviter les coups de fatigue liés à la déshydratation et de mieux gérer sa consommation sur la journée. Une petite gourde réutilisable peut faire toute la différence, surtout sous la chaleur. Bouger, marcher, danser : votre corps travaille Je le rappelle souvent à mes patients : bouger, c’est aussi « manger autrement ». Les festivals impliquent souvent plusieurs kilomètres de marche par jour, du piétinement, de la danse, du transport de sacs… Autant d’activités qui, même si elles ne ressemblent pas à une séance de sport classique, mobilisent fortement l’organisme. Ces dépenses ne nécessitent pas forcément d’être « compensées » par plus de nourriture, mais elles justifient largement une certaine souplesse dans les apports. Si votre corps réclame un peu plus, ce n’est pas une faiblesse, c’est un besoin physiologique. L’écouter, c’est aussi avancer dans une démarche respectueuse et durable. Après le festival : reprendre sans culpabilité Une fois le festival terminé, il n’est pas utile de « réparer » ou de « rattraper » ce qui a été mangé. Il suffit de reprendre vos habitudes quotidiennes avec douceur. Le corps est parfaitement capable de retrouver son équilibre, à condition de ne pas enchaîner sur des restrictions ou des compensations excessives. La perte de poids durable n’est pas une course linéaire. Elle comprend des phases de progression, des pauses, parfois des plateaux… et c’est tout à fait normal. Ce sont justement ces pauses qui permettent souvent de consolider ce qui a été appris, de redémarrer avec plus d’énergie, et d’éviter la lassitude. Vous êtes en démarche de changement et vous avez envie de vivre votre été pleinement, sans renoncer à vos objectifs ? Je vous accompagne pour trouver un équilibre réaliste et personnalisé, qui respecte vos plaisirs comme vos besoins (mais d'ici là qui me rejoint pour un sandwich raclette au Hellfest sour 40° 🤪? )

L’été est enfin là, et avec lui les fortes chaleurs qui coupent souvent l’appétit… ou l’envie de cuisiner. Lorsque les températures grimpent, notre organisme cherche naturellement à se rafraîchir et à limiter les efforts digestifs. C’est donc le moment idéal pour alléger un peu l’assiette, sans renoncer pour autant à l’équilibre nutritionnel ni au plaisir de manger. Je vous propose dans cet article quelques pistes pour composer vos repas lorsqu’il fait chaud : des idées simples, rafraîchissantes, nourrissantes… et sans allumer le four ou les plaques de cuisson. Miser sur la fraîcheur et la simplicité En période de chaleur, notre corps dépense moins d’énergie pour maintenir sa température. Il est donc normal d’avoir besoin de repas un peu moins riches, tout en veillant à maintenir des apports suffisants en eau, vitamines, minéraux et protéines. J’invite souvent mes patients à structurer leurs repas autour d’aliments bruts, de saison, faciles à digérer et à assembler à froid. Le tout, en tenant compte de leur appétit du moment, qui peut être variable selon l’heure, l’activité physique ou le sommeil. Des idées de repas sans cuisson pour les journées chaudes Voici quelques associations que j’apprécie particulièrement, parce qu’elles sont à la fois équilibrées, faciles à préparer et très rafraîchissantes. En entrée ou en plat complet, les assiettes composées permettent de varier les textures et les goûts tout en couvrant les besoins nutritionnels. Par exemple, une base de crudités (concombre, tomates, carottes râpées, radis, courgettes crues finement tranchées) accompagnée de légumineuses (pois chiches, lentilles corail cuites à l’avance et conservées au frais), de fromage frais ou de morceaux de poisson fumé (truite, saumon, maquereau) peut suffire à composer un repas complet et digeste. Pour remplacer les féculents chauds, je recommande les salades de céréales : semoule, boulgour, quinoa ou pâtes refroidies s’associent très bien avec des herbes fraîches, des dés de légumes, un filet d’huile d’olive ou de citron. Cela permet d’apporter de l’énergie sans alourdir la digestion. En version plus rapide encore, les tartines sont une bonne alternative : du pain complet ou aux graines légèrement grillé, surmonté de fromage frais, d’un œuf dur, d’avocat, de sardines ou de légumes marinés permet d’assembler un repas équilibré sans cuisson supplémentaire. Enfin, pour le dîner, les soupes froides peuvent être intéressantes. Le gaspacho de tomates, la soupe de courgettes à la menthe ou un velouté de carottes au lait de coco se préparent à l’avance et se consomment glacés, souvent avec un effet coupe-faim bienvenu. Ne pas oublier l’hydratation Il est essentiel de rappeler que lorsqu’il fait chaud, les besoins en eau augmentent. On pense naturellement à boire de l’eau, mais certains aliments peuvent aussi contribuer à l’hydratation. C’est le cas des fruits riches en eau (pastèque, melon, pêches, fruits rouges), des concombres, des laitues ou encore des yaourts nature. Ils apportent non seulement des liquides, mais aussi des minéraux utiles comme le potassium ou le magnésium. Je conseille également de varier les plaisirs en préparant des eaux infusées (avec du citron, du basilic, de la menthe ou du gingembre frais) pour stimuler l’envie de boire sans ajouter de sucre inutile. L’alimentation estivale ne doit pas être monotone Beaucoup de personnes pensent que manger léger rime avec manger triste. C’est tout l’inverse. Les repas d’été sont l’occasion de redécouvrir des saveurs, de jouer sur les contrastes de température, de texture, de couleurs. Ce sont aussi des moments propices aux repas partagés, en terrasse ou en pique-nique, où la convivialité joue un rôle essentiel dans le plaisir alimentaire. Si vous ressentez le besoin de renouveler vos idées ou d’adapter vos repas à la saison, je peux vous accompagner dans cette transition, en tenant compte de votre rythme de vie, de vos habitudes et de vos contraintes. Envie de varier vos repas d’été sans prise de tête ? Je vous accompagne avec des idées simples, de saison, et adaptées à vos objectifs. N’hésitez pas à me contacter pour un suivi personnalisé. Souhaitez-vous que je vous propose une méta-description et des mots-clés pour cet article ? Je peux aussi vous créer une série de publications à partir de cet article pour vos réseaux sociaux, si besoin.

Avec le retour des beaux jours, la question revient chaque année, inlassablement : comment perdre rapidement du poids avant l’été ? Que ce soit pour se sentir mieux à la plage, porter des vêtements plus légers ou simplement se réconcilier avec son image, cette période déclenche souvent une forme d’urgence. On cherche des résultats visibles, parfois à tout prix. Pourtant, derrière cette envie pressante se cachent des enjeux bien plus profonds qu’un simple chiffre sur la balance. Résultats rapides : une illusion ? Perdre du poids vite est une promesse séduisante. On espère que quelques semaines d’efforts intenses suffiront à transformer son corps. Mais dans les faits, cela ne règle presque jamais le problème de fond. La frustration s’installe, le moindre écart (une glace partagée, un apéritif improvisé) est vécu comme un échec. Le poids perdu revient, parfois même au-delà du point de départ. Ce cycle de restrictions, de craquages et de culpabilité ne fait qu’éloigner d’un rapport apaisé à l’alimentation. Je rencontre régulièrement des personnes qui, chaque printemps, se lancent dans une nouvelle tentative. Elles misent tout sur un « avant-après » express, sans toujours prendre le temps de comprendre ce qui, dans leur quotidien, freine un équilibre durable. Or, c’est justement cette compréhension qui permet de sortir de la spirale. Et si on arrêtait de courir après l’été ? Plutôt que de viser une transformation radicale en un temps record, je crois profondément à l’intérêt de changer de regard. Il est tout à fait possible d'entamer une perte de poids, mais sans y accrocher une échéance trop serrée. Cela permet de prendre du recul, de mieux identifier les habitudes à faire évoluer, et surtout de trouver des solutions qui tiennent dans la durée. Car au fond, perdre du poids ne se résume pas à suivre un plan alimentaire pendant trois semaines. Il s’agit de comprendre son rythme, ses émotions, ses contraintes, et d’apprendre à faire des choix plus favorables au quotidien, sans renoncer au plaisir de manger. C’est aussi prendre soin de soi, dans toutes les dimensions : corporelle, sociale, émotionnelle. Parfois, le mal-être est trop lourd pour attendre Je le sais aussi : certains complexes sont profondément ancrés, au point de devenir un frein au quotidien. Quand l’inconfort physique ou psychologique devient trop pesant, il est légitime de vouloir agir rapidement. Dans ces cas-là, je peux proposer un accompagnement plus structuré, type "diét express" sur quelques semaines, avec un plan alimentaire ciblé permettant de relancer la dynamique, avant de mettre en place une stratégie plus classique. Cela peut être un bon moyen de retrouver de la motivation et de renouer avec des sensations positives. Mais il est essentiel de le dire clairement : ce type de démarche ne doit être qu’un point de départ. Sans un suivi global, sans travail de fond, le risque de reprise de poids est très élevé. Et même avec un accompagnement régulier, il faut accepter que le corps mette parfois du temps à répondre, surtout après plusieurs tentatives infructueuses ou des régimes très restrictifs. Votre santé ne doit jamais devenir une variable d'ajustement Je tiens à rappeler une chose essentielle : votre corps n’est pas une vitrine à ajuster pour plaire aux autres. Ce que vous ressentez, ce que vous vivez dans votre chair, dans vos vêtements, dans votre rapport au regard des autres, tout cela est légitime. Mais cela ne doit pas vous pousser à mettre en danger votre santé physique ou mentale. Ma mission, en tant que diététicienne, n’est pas de vous faire perdre du poids à tout prix, mais de vous aider à construire une relation plus sereine avec l’alimentation, en respectant votre rythme et vos besoins. Si vous ressentez le besoin d’être accompagné(e), je suis là pour vous écouter, sans jugement, et vous proposer un accompagnement adapté à votre situation. Vous vous reconnaissez dans ces questionnements ? Vous hésitez entre urgence et profondeur ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter. Ensemble, nous trouverons le chemin qui vous conviendra le mieux, pour cet été… et les saisons suivantes.

Encore largement méconnu, le lipœdème est une pathologie chronique qui touche quasi exclusivement les femmes. Bien qu’il ne soit pas rare, il reste souvent confondu avec une simple surcharge pondérale ou une mauvaise circulation, retardant ainsi la prise en charge adaptée. De nombreuses femmes vivent avec cette maladie sans le savoir, se heurtant à l’incompréhension, aux jugements, voire à la culpabilisation. Pourtant, un diagnostic clair peut changer le quotidien. Je vous propose ici un éclairage sur les signes qui doivent alerter, les étapes du parcours de diagnostic, et les premières démarches à entreprendre une fois le lipœdème identifié. Ce qui doit vous mettre sur la voie Le lipœdème se manifeste par une accumulation anormale de graisse au niveau des jambes, parfois des bras, sans toucher les mains ni les pieds. Contrairement à ce que l’on observe dans l’obésité ou dans un simple surpoids, cette répartition graisseuse est souvent symétrique, douloureuse, et ne diminue pas avec les régimes ou l’activité physique. Certaines femmes décrivent une sensation de jambes lourdes permanente, des douleurs spontanées au toucher ou à l’effort, une hypersensibilité de la peau, des bleus fréquents sans raison évidente, ou encore un gonflement qui s’aggrave au fil de la journée. La silhouette peut apparaître « disproportionnée », avec des jambes très développées par rapport au haut du corps, même chez des femmes minces. Ces signes doivent alerter, en particulier si vous avez le sentiment que vos efforts alimentaires ou sportifs n’ont jamais eu d’impact sur vos jambes, ou si vous vous sentez souvent incomprise, y compris par des professionnels de santé. À qui s’adresser pour poser un diagnostic ? Le diagnostic du lipœdème est avant tout clinique, c’est-à-dire basé sur l’observation et l’interrogatoire. Aucun test sanguin ou imagerie spécifique ne permet à lui seul de confirmer la maladie. Cela rend le parcours parfois long, car tous les professionnels de santé ne sont pas encore formés à cette pathologie. Dans un premier temps, il peut être utile de consulter votre médecin généraliste pour évoquer vos symptômes. Si celui-ci n’est pas familiarisé avec le lipœdème, vous pouvez demander une orientation vers un angiologue (spécialiste des vaisseaux) ou un phlébologue, certains étant sensibilisés à cette maladie. Les dermatologues, parfois, peuvent également poser le diagnostic, tout comme certains chirurgiens vasculaires ou médecins spécialistes en médecine physique et réadaptation. Il est important d’insister, si besoin, et de ne pas minimiser vos douleurs ou votre gêne. Un bon professionnel prendra le temps de vous écouter, d’examiner la répartition de vos tissus, et d’éliminer d’autres diagnostics comme l’obésité simple, la rétention d’eau isolée (lymphœdème) ou une pathologie veineuse chronique. Et après le diagnostic ? Recevoir un diagnostic de lipœdème peut être vécu de manière ambivalente : soulagement de mettre enfin un mot sur ce que vous vivez… mais aussi découragement face au caractère chronique de la maladie. Pourtant, être bien informée, c’est se donner les moyens d’agir. Même si l’on ne peut pas « guérir » le lipœdème, il est possible de limiter son évolution, d’améliorer le confort de vie, et de retrouver une plus grande liberté corporelle. La prise en charge repose sur plusieurs piliers complémentaires : L’activité physique régulière, douce et adaptée, comme la marche, la natation ou le vélo, qui stimule la circulation sans aggraver les douleurs. Le port de vêtements de compression médicale, prescrits par un médecin et réalisés sur mesure, qui aide à soulager les douleurs et limiter les œdèmes. Les soins de drainage lymphatique manuel , parfois remboursés, qui favorisent le confort circulatoire. L’accompagnement nutritionnel, qui ne vise pas à faire « maigrir les jambes » à tout prix (ce qui serait irréaliste et souvent frustrant), mais à diminuer l’inflammation, soutenir la circulation, limiter les fluctuations de poids et retrouver une relation plus sereine avec l’alimentation. Dans certains cas, après évaluation multidisciplinaire, une liposuccion thérapeutique peut être envisagée, mais elle n’est ni systématique, ni anodine, ni toujours accessible. De nombreuses femmes trouvent aussi un réel soutien dans des groupes de parole ou des communautés en ligne dédiées au lipœdème, à condition de rester vigilantes face aux discours non professionnels, culpabilisants ou orientés vers des produits miracles. Mon rôle en tant que diététicienne Dans le cadre d’un lipœdème, mon approche est fondée sur l’écoute, la nuance et la personnalisation. Je vous accompagne pour construire une alimentation anti-inflammatoire, adaptée à vos sensations corporelles, à votre vécu émotionnel, et à vos objectifs. Mon suivi ne repose pas sur un régime standardisé, mais sur des ajustements progressifs et réalistes. Grâce à une application dédiée , vous pouvez bénéficier d’un suivi au quotidien si vous le souhaitez, avec une messagerie instantanée pour échanger entre les rendez-vous et l’accès à des fiches recettes conçues pour allier plaisir, équilibre et simplicité. Mon objectif n’est pas de « faire fondre » votre corps, mais de vous aider à retrouver du confort, de l’énergie, et surtout de la compréhension. Vous n’êtes pas seule, et vous avez le droit à une prise en charge respectueuse et efficace.

En consultation, j’observe régulièrement à quel point le lien entre alimentation et santé mentale est mal connu, voire négligé. Pourtant, de plus en plus d’études confirment que ce que nous mangeons peut influencer notre humeur, notre énergie mentale, notre qualité de sommeil… et plus largement notre équilibre psychique. Ce lien est loin d’être anecdotique : il est physiologique, durable, et peut véritablement contribuer à un mieux-être au quotidien. Le cerveau, un organe exigeant… et sensible à notre alimentation Le cerveau est un organe très gourmand en énergie. Il consomme en permanence des nutriments spécifiques, indispensables à son fonctionnement optimal : glucose, acides gras essentiels, vitamines du groupe B, magnésium, fer, zinc… Ces éléments participent à la production de neurotransmetteurs comme la dopamine ou la sérotonine, molécules clés dans la régulation de l’humeur, de la motivation, de l’attention ou encore du sommeil. Une carence ou un déséquilibre dans ces apports peut donc avoir un réel impact sur notre état psychique. La qualité de notre alimentation ne modifie pas seulement l’équilibre chimique du cerveau : elle influence aussi le fonctionnement de notre microbiote intestinal, qui communique en permanence avec le système nerveux central via l’axe intestin-cerveau. Lorsque l’alimentation est déséquilibrée, trop pauvre en fibres, ou au contraire trop riche en produits ultra-transformés, inflammatoires et pauvres en nutriments, cela peut favoriser des troubles digestifs… mais aussi des perturbations de l’humeur, de la mémoire ou de la gestion du stress. Un impact concret dans certaines pathologies psychiques et neurodéveloppementales L’alimentation ne peut pas, bien sûr, se substituer à un traitement médical ou psychothérapeutique. Mais elle peut être un réel soutien dans certaines situations cliniques, en complément des prises en charge habituelles. Dans la dépression, une alimentation appauvrie est souvent à la fois une cause et une conséquence de la maladie. Travailler à restaurer des apports suffisants, à retrouver le plaisir de manger et à limiter les déséquilibres du microbiote peut aider à améliorer progressivement l’état général, notamment en diminuant l’inflammation chronique de bas grade souvent impliquée dans les troubles de l’humeur. Dans les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), notamment chez l’adulte, on observe souvent des profils nutritionnels carencés (notamment en oméga-3, fer, magnésium, zinc ou vitamine D). Une approche nutritionnelle ciblée peut contribuer à une meilleure régulation de l’attention, à la gestion de l’impulsivité, et parfois à une diminution de la fatigue mentale. Chez les personnes vivant avec un trouble bipolaire, l’alimentation joue un rôle important pour stabiliser l’humeur. Certaines habitudes alimentaires (saut de repas, consommation excessive de sucre ou de caféine) peuvent aggraver les phases de déséquilibre. Un travail nutritionnel sur la régularité, la qualité des apports, et la prévention des fluctuations glycémiques peut s’avérer précieux. Enfin, dans l’anxiété généralisée, les troubles du sommeil ou l’épuisement chronique, une alimentation apaisante, riche en nutriments neuroprotecteurs, peut soutenir les mécanismes naturels de régulation du stress et favoriser un meilleur équilibre émotionnel. Mieux manger pour mieux se sentir, sans tomber dans les diktats Il ne s’agit pas ici d’imposer un "régime miracle" ou de promettre des résultats spectaculaires. Mon objectif est d’aider chacun à retrouver une relation plus sereine à l’alimentation, à mieux comprendre les besoins spécifiques de son organisme, et à mettre en place des ajustements simples mais durables. Cela passe souvent par la réintroduction d’aliments sources de bienfaits : des poissons gras riches en oméga-3, des fruits et légumes colorés, des légumineuses rassasiantes, des céréales peu raffinées, des huiles végétales de qualité… mais aussi par une réflexion sur les rythmes alimentaires, les signaux du corps, et les émotions associées à la prise alimentaire. Je prends également en compte les éventuelles restrictions liées à des traitements, des troubles digestifs ou des préférences personnelles. L’alimentation devient alors un véritable outil de soin : ni une contrainte, ni une obsession, mais un soutien quotidien pour mieux vivre, mieux penser, mieux ressentir. Une approche globale et personnalisée Dans mon cabinet, je propose un accompagnement fondé sur l’écoute, l’adaptation et la confiance. Lors du bilan initial, nous faisons le point ensemble sur votre mode de vie, vos symptômes, vos habitudes alimentaires et vos besoins spécifiques. À la suite de ce rendez-vous approfondi, nous restons en contact étroit pendant un mois grâce à un suivi en ligne. Ce temps est précieux pour poser toutes vos questions, tester des changements concrets, et ajuster au fur et à mesure ce qui doit l’être. Pour celles et ceux qui le souhaitent, un abonnement permet de poursuivre le suivi au quotidien grâce à une application dédiée : vous avez accès à une messagerie instantanée pour échanger avec moi, ainsi qu’à des fiches recettes conçues pour allier plaisir, simplicité et équilibre nutritionnel. Je travaille également en lien avec un réseau de professionnels de santé (médecins, psychologues, kinésithérapeutes, psychomotriciens…) pour vous orienter si besoin vers une approche pluridisciplinaire. En conclusion La santé mentale est un domaine complexe, multifactoriel, qui mérite d’être abordé avec douceur, rigueur et respect. L’alimentation n’est qu’un des outils possibles, mais elle peut, lorsqu’elle est adaptée et individualisée, devenir un véritable levier de mieux-être. Si vous avez l’intuition que « mieux manger » pourrait vous aider à aller mieux dans votre tête, vous êtes au bon endroit. Je vous accompagne pas à pas, à votre rythme, sans jugement ni injonctions, pour que vous retrouviez confiance en vous, en votre corps… et en vos capacités à aller mieux.